On ne peut approuver les récentes émeutes des bonnets
rouges, avec la cohorte des déprédations associées, qui ont ensuite contaminé toute
la France.
On peut pourtant s’étonner qu’on en soit arrivé là :
comment le gouvernement pouvait-il ignorer le mal-être des bretons soumis à des
licenciements massifs et à une crise agroalimentaire sans précédent ?
Comment le gouvernement pouvait-il ignorer les profondes
difficultés des transporteurs face à la concurrence des conducteurs roumains et
autres ?
Non, nos énarques continuent à bâtir leurs beaux scénarios
dans les bureaux confortables de Bercy ou d’ailleurs : une taxe par ci,
une « contribution » par là... , bien loin des réalités de terrain.
Mais la réalité a toujours le dernier mot.
Doit-on considérer que les émeutes sont le sonotone de la
démocratie quand celle-ci devient sourde ?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire