mercredi 25 août 2010

Romancero Gitano (1)

En ce retour de vacances, journaux, radios, télés, twitter, le buzz Internet… sont remplis de débats quasiment histériques sur la récente décision de Nicolas SARKOZY d’accroître les destructions des camps illégaux des ROMs et autres gens du voyage (attention à ne pas confondre les deux !) avec les expulsions associées.

Vous me direz que cela nous change du déchaînement médiatique sur Eric WOERTZ qui avait lui-même succédé à celui sur les mésaventures de l’équipe de France en Afrique du Sud. On ne s’ennuie pas avec les médias !

Ce n’est pas que j’approuve la mise à l’index de ces pauvres gens, mais la démesure des réactions et cette folie périodique qui nous submergent avant de disparaître pour resurgir ailleurs, sont effrayantes.

Surtout qu’elles défient toute raison. Prenons les derniers abcès :

Concernant les ROMs, on leur interdit de travailler : comment s’étonner qu’il y ait parfois des rapines ? Les zones que les communes devaient mettre à leur disposition n’existent que rarement : comment s’étonner qu’ils s’implantent n’importe où ?

Ne serait-il pas plus sensé de reprendre le problème à la base : soit nous laissons entrer ces personnes sur notre territoire et nous leur permettons de travailler et de s’implanter, soit nous leur interdisons de venir. Et si l’Europe nous force à les accueillir, faisons-le avec dignité.

Mais cessons cette fausse bienveillance qui consiste à les accepter sans leur permettre de vivre, ou cet ostracisme qui les traite en parias alors que ce sont de pauvres ères, tout comme nous…

Tout pareil pour le ministre de la retraite. Laissons faire la Justice. Cessons ces fausses indignations qui ignorent que les partis politiques vivent des dons de leurs soutiens et le leur rendent en médailles ou en exemptions. Qui ne le fait ? Quel parti pourrait survivre sans cela ?

Laissons faire les enquêteurs et appliquons la loi… S’il y a des malversations ou des prévarications, qu’elles soient punies.

Quand à l’équipe de France, il apparaît de plus en plus que le grand « coupable » a été l’entraîneur Doménéque, qui ne maîtrisait pas l’équipe, voire la démotivait. Alors cessons la mascarade. Qu’on nous dise enfin la vérité et que le responsable soit sanctionné. Cela nous changerait tellement des « responsables mais pas coupables » qui prolifèrent depuis un certain temps…

Bien à vous

Le Vilain Petit Canard

(1) par allusion au recueil de poèmes célèbre de Federico Garcia Lorca

mercredi 4 août 2010

Mais où qu’il est donc…

Mais où qu’il est donc
Le colimaçon ?
Où est-il passé
Le colifiché ?
Qu’est-il devenu
Le moine barbu ?
Où ai-je bien mis
Le manteau de pluie ?
Et qu’ai-je donc fait
Du trousseau de clefs ?
Je ne trouve plus
Mon chemin perdu.

Mon ami le temps
Rends-moi mes vingt ans !

Le Vilain Petit Canard

L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net