mercredi 29 juillet 2009

Pour des entreprises plus pérennes, plus conviviales et plus efficaces…

Chine : des ouvriers battent à mort le patron qui voulait les licencier. France : les personnels des New Fabris menacent de faire exploser leur usine, ceux de SKF retiennent en otage leur principal actionnaire, les « Michelin », « Caterpillar » et autres « KLEBER » (pour ne citer qu’eux) séquestrent leur direction. La violence devient le standard des plans sociaux…

A la suite des excès patronaux des dernières années, ce blog s’est inquiété à de multiples reprises du risque de durcissement des relations sociales dans les entreprises. Un retour à la lutte des classes détruirait la compétitivité de nos industries et nous enfoncerait dans le sous-développement, notre richesse fondamentale provenant de ces dernières.

L’actualité nous donne de plus en plus raison.

Ne serait-il pas temps de réagir avant qu’il ne reste plus que des regrets et des chômeurs sans espoirs ?

Lançons-nous à l’eau et faisons quelques suggestions :

D'abord n’admettons plus que les patrons ne soient pas formés au management moderne, fondé sur la reconnaissance du travail des salariés et sur leur motivation. Définissons des règles de bon comportement dans ce domaine et exigeons-en le respect. On demande bien à l’électricien de connaître l’électricité, n’est-il pas paradoxal qu’on ne demande rien aux patrons ?

Ne serait-il pas aussi temps de redéfinir les règles régissant les droits des uns et des autres – actionnaires, patrons­ et salariés – ­de façon à retrouver un fonctionnement équilibré, notamment en temps de crise ?

Le capital d’une entreprise peut être assimilé à un prêt à long terme consenti à celle-ci et qui correspond globalement au financement des installations. Cela justifie que les actionnaires en reçoivent rétribution sous la forme de dividendes. Faut-il pour autant leur accorder des droits pratiquement illimités, à la façon du propriétaire d’un immeuble ?

C’est oublier que l’entreprise n’est pas un objet mais un groupe d’hommes et de femmes, dont on ne peut être propriétaire comme d’un bien. Cela nous renvoie aux heures noires de l’esclavage, sous une forme simplement plus moderne.

Ne devons-nous pas établir des relations plus justes, en reconnaissant la valeur contributive du travail et en donnant la voie au chapitre aux salariés ? Un management associant mieux actionnaires, patrons et salariés éviterait les excès de l’actionnaire-roi, qui exige une rentabilité exagérée, ou du patron-roi qui s’attribue des salaires excessifs et qui joue avec les hommes comme avec des cartes.

Seul l’équilibre donne la force ─et donc la prospérité─ lorsque toutes les parties se sentent reconnues à la mesure de leurs mérites.

Mais il s’en déduirait bien d’autres avantages : le calme social, une bureaucratie moins lourde pour les évolutions d’effectifs et un système attractif pour les entreprises car, pour ces dernières, le pire c’est l’incertitude.

Notre Société est visiblement déséquilibrée. N’attendons pas le coup dur et la déchéance pour nous construire un monde plus raisonnable et plus prospère.

L’avenir contient suffisamment de menaces pour que nous n’aggravions pas les choses par une désunion chronique.

LVPC

mardi 28 juillet 2009

Absurdités routières

En cette période de transhumances massives, il est bon de rappeler nos incongruités routières :

Il est certes utile de limiter les vitesses et, pour cela, de mettre en place des radars.

Encore faudrait-il que les limitations de vitesse soient logiques. Or, sur bien des voies, ces dernières varient de façon erratique, sans motif visible, au point qu’il est souvent quasi-impossible de les connaître… Pourquoi ne pas commencer par remettre un peu de cohérence et fixer les limites en fonction des risques réels ?

Il est également utile de sanctionner les chauffards.

Mais les gendarmes et les radars se concentrent dans des zones sans dangers et suppriment des points ­­­­­─et donc des permis─ pour des dépassements véniels, alors que cela a de graves conséquences pour les intéressés. Cela multiplie également les conducteurs sans permis ni assurance. Ne devrait-on pas mieux dimensionner les sanctions à la gravité réelle des infractions ?

Il est indubitablement utile de prévoir des feux rouges, stops et autres dispositifs destinés à organiser la circulation.

Mais cela ne peut-il pas être réalisé avec intelligence et pondération ? Pourquoi les multiplier à l’infini ? On commence à rencontrer des croisements avec quatre stops, tandis que les feux rouges prolifèrent, sans bien entendu être synchronisés.

Plus on accroît les interdits, et moins ceux-ci sont respectés. On crée au contraire un rejet qui transforme les irrespects en prouesses et l’incivisme en un sport.

Alors, soyons plus raisonnables !

Redonner de la logique au système le ferait mieux respecter, améliorerait la prise de conscience des français et donc la sécurité.

NB : une suggestion complémentaire : pourquoi ne toujours parler que des morts ? Citer les blessés serait certainement beaucoup plus efficace.

LVPC

Images de vacances : le Causse de BLANDAS


De retour de quelques jours passés sur le Causse de Blandas

Un pays fait à la fois…

De déserts de pierres, de buis, de chèvres et d’herbages
D’immenses forêts noires, touffues, profondes
De gorges aux à-pics sauvages
Et de douces collines à la crinière blonde

De nuits calmes et sereines constellées d’étoiles
De violents orages zébrées d’éclairs et de tonnerres
De moiteurs estivales bruissant du cri des cigales
Et de vents incessants échevelant les terres

Millefeuilles de calcaire craquelés en larges ondes solidifiées
Décors grandioses de pierres-statues, citadelles de basalte
Grottes gigantesques façonnées par les torrents passés
Et rivières paisibles du plaisir de la pêche et de la halte

Vastes zones de silence et de paix
Voltes lentes des aigles survolant les cimes,
Hameaux de pierres sèches déshabités
Et bourgs animés des marchés et du tourisme

Peuple à la fois modeste, travailleur, solitaire
Et porteur de la gouaille de la Provence
Bergers, fermiers et artisans attachés à leur terre
Et hôtes conviviaux des touristes en errance

Résumé à lui seul des hautes montagnes, des déserts et des champs
Terroir de contraste, d’espoir et de désespoir, d’amour et de haine
Toujours changeant, toujours attirant
Ce pays, ce sont les Causses, à la frontière des Cévennes.

LVPC

Une halte recommandée : la ferme des Cardabelles à BLANDAS : http://fermedescardabelles.fr/

jeudi 9 juillet 2009

Ciel perdu...


modifié le 11/07/09

Jeudi 09 Juillet 2009 : le « G18 » s’est séparé sans qu'un accord sur la réduction des gaz à effet de serre, objectif principal de la rencontre, ait pu être conclu…

Eté 3010 : la terre luit sous un ciel noir de geais
Aucun oiseau, aucun cri ne trouble le silence
Seules témoins du lointain passé.
Les étoiles brillent dans le vide

L’homme n’est plus depuis longtemps.
Victime du réchauffement de la planète qu’il a lui-même provoqué,
De ses guerres d’extermination face aux ressources raréfiées
Il a disparu, ultime victime de son massacre absurde

La terre a refleuri de plantes sauvages
Elle résonne de la plainte des espèces disparues
Le vent glacial se mêle aux abîmes
Pour dénoncer cet immense gâchis

Mais de petites bestioles craintives
Réamorcent le lent redémarrage de la vie
Porteuses de la promesse d’un autre monde
Que nous ne connaîtrons pas…

LVPC

mercredi 8 juillet 2009

J’ai rêvé…

mise à jour du 09/07/2009


J’ai rêvé qu’un jour les hommes seraient unis
Sur une terre où ne vivraient que des amis
Toutes races et toutes contrées réunies
Sans haines, sans rivalités, sans jalousies

J’ai rêvé d’un monde où les gens seraient heureux
Sans exploiteurs ni financiers véreux
Vivant en parfaite harmonie entre eux
Avec pour seule ambition d’être courageux

J’ai rêvé d’un monde qui connaîtrait la paix
Palestiniens et israéliens rassemblés
Conflits et guerres appartenant au passé
Fusils et couteaux profondément enterrés

Mais l’homme est encore trop stupide et sauvage
Il faudra encore de terribles orages
Et on en devine les funestes présages
Pour qu’il devienne enfin intelligent et sage…

LVPC

lundi 6 juillet 2009

Michael JACKSON est mort…

Michael JACKSON est mort…
Le monde entier célèbre son idole
Mais qui était-il ?

Un pervers profitant de sa notoriété pour s’adonner à toutes les drogues
Un fou obnubilé par sa couleur de peau

Ou bien un adolescent ayant mal grandi
Repoussé par la rudesse de notre monde
Alors qu’il ne voulait que chanter…

Chacun fera son choix
Le mien est fait.
Je salue l’enfant qui chantait si bien.

Forever, Michael !

LVPC

L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net