mercredi 30 décembre 2009

Les colimaçons du Nouvel An


Actualité

Attentat contre le vol Amsterdam-Détroit : le père du jeune Nigérian avait averti la CIA 2 mois auparavant.
Le Conseil Constitutionnel annule la taxe carbone qui devait entrer en vigueur le 1er janvier 2010, estimant que la loi crée trop d'exemptions.
Un Britannique condamné à mort pour avoir transporté de l'héroïne a été exécuté en Chine.

Terrorisme annoncé : Comme pour les attentats du 11 Septembre, dont les préparatifs avaient été signalés par plusieurs personnes, les services américains ont été prévenus à l’avance de la dangerosité du jeune Umar Farouk Abdulmutallab (qui plus est par le père de l’intéressé lui-même, qui dit mieux ?).

Sans doute la véritable réforme sera-t-elle de mettre en place un système d’alerte plus efficace, par exemple avec des clairons à la porte des patrons du FBI et de la CIA.

A conditions qu’ils passent de temps en temps à leur bureau et ôtent leurs boules Quies de leurs oreilles…

Les usines à gaz du développement durable : Le Conseil Constitutionnel vient de retoquer la taxe carbone pour raison d’inégalité entre les français.

Il est vrai qu’il était curieux de remplacer le pétrole par une usine à gaz.

Folie meurtrière en Chine : 5 000 tués par condamnations à mort en Chine en 2009, dont la récente exécution d’un britannique déficient mentalement et se déclarant innocent.

La fraude fiscale, la vente de médicaments frelatés, la destruction d'équipements électriques, comme la détention de 50 grammes de drogue (entre autres…) y sont passibles de la peine capitale.

Après les meurtres de petites filles et des bébés surnuméraires, la Chine continue de se distinguer par son humanisme galopant. Saluons sa contribution éclatante à la réduction de la surpopulation de la planète.


Que cela ne vous empêche pas de fêter dignement la fin de l’année et le nouvel an, en espérant que cette rubrique aura moins de sujets à traiter en 2010. On peut toujours rêver !

BONNE ET HEUREUSE ANNEE 2010 !

Le Vilain Petit Canard

samedi 19 décembre 2009

Copenhague ou la préparation méthodique d’un échec

Actualité du 19/12/09 matin : Le sommet de Copenhague aboutit à une déclaration générale non contraignante et très critiquée


Ce matin, tempête dans le Landerneau médiatique et politique suite au « fiasco » du sommet de Copenhague sur la préservation de la planète et la réduction du réchauffement climatique.

Mais, cher lecteur, qui pouvait penser que 192 chefs d’État, aux préoccupations, aux intérêts et aux contraintes internes multiples et divergentes, pourraient se mettre tous d’accord, sans exception ? Quand on vise l’unanimité ne se condamne-t-on pas à l’avance à l’échec et à l’immobilisme ? N’est-ce pas « saboter » à l’avance une démarche que de partir sur ce principe ?

On ne peut donc qu’être étonné de l’étonnement et des cris d’orfraie des uns et des autres. La vraie question est de savoir quel sont ceux qui ont organisé le sommet à l’origine et l’ont orienté vers la recherche du consensus parfait. Ceux-ci l’ont ainsi — consciemment ou inconsciemment— condamné d’avance.

Ce principe de l’accord absolu est à l’évidence celui de l’inefficacité absolue. La préservation de la planète en pâtit maintenant depuis des décennies (de même d'ailleurs que l’Europe, l’ONU et plus généralement toutes les grandes tentatives pour améliorer globalement notre monde).

Alors abandonnons cette quête de l’impossible, qui nous réduit au sur-place.

Maintenons bien sur une concertation internationale élargie, mais, pour l’action, que ceux qui veulent —et peuvent— agir s’unissent et « foncent ». Ce sera autant d’acquis pour le progrès.

Avançons et cherchons à attirer de plus en plus d’amis par notre exemple.

Maintenons seulement les grandes « messes » pour renforcer l’implication des peuples et isoler les fâcheux.

Un petit groupe décidé vaut bien mieux qu’une grosse troupe qui ne fait rien.

Le Vilain Petit Canard

lundi 14 décembre 2009

L'actualité colimaçonne très fort

Message modifié le 16/12/2009

Les nouvelles de ce matin, 14 Décembre 2009, sont toujours aussi rafraichissantes :

Les enseignants manifestent dans toute la France parce que le Ministère veut leur supprimer la formation pédagogique initiale.

Formidable ! Quand on connaît les difficultés rencontrées par nos maîtres face à des élèves de plus en plus difficiles, quel est l’individu qui a pu décider d’annuler ces formations ? Quel est le dessin caché de cette réforme ?

On s’attendrait au moins à une explication…

Scénario aussi étonnant dans la police : aux dernières nouvelles, il semble que celle-ci, afin de respecter les cotas d’expulsion d’émigrés, s’en prenne maintenant à des touristes qui sont déjà en train de partir, billet en poche, afin de les faire plutôt intégrer ses fourgons. Qui peut décider une chose pareille ? Si c’est vrai, pourquoi laisse-t-on faire?

Les agriculteurs français ont vu leur revenu baisser de 34% en 2009 après avoir déjà baissé de 20% en 2008. Silence radio encore du côté des gouvernants.

Pensons aussi aux SDF qui dorment dehors par ces gelées : on les chasse au petit matin des refuges et on n’accepte pas leurs animaux. Quel esprit particulièrement subtile a pu décider ce système hautement intelligent et humain ?

Et à l’étranger, les coups de fouets pleuvent à foison : en Arabie Saoudite, une femme de 75 ans condamnée à 40 coups de fouet pour avoir reçu à son domicile deux hommes qui lui faisaient ses courses dont un qu’elle avait élevé, une autre Saoudienne de 19 ans promise à 200 coups de fouet et six mois de prison pour avoir osé parler de son viol collectif, flagellations à mort courantes en Iran, 40 coups de fouet au Soudan pour la journaliste Loubna Ahmed al-Hussein pour avoir porté un pantalon…

La bêtise de l’homme semble sans bornes, tandis que la clairvoyance politique semble, elle, de plus en plus limitée.

Il est vrai qu’il faut préparer les fêtes de Noël…

Le Vilain Petit Canard

dimanche 13 décembre 2009

Fleurs de SIAM


Actualité : de retour de quelques jours en Thaïlande

Pays de jungle, de rizières, de fleuves bruns
Villes pétaradantes à l’activité débridée
Plages blanches nimbées d‘émeraude
Collines douces vêtues de thé

Femmes fleurs, femmes sourires, femmes enfants
Filles des orchidées et du vent
Babils cristallins sous les flamboyants
Servantes fatiguées des labeurs harassants

Filles de feu des bordels de PA-DONG
Victimes sacrificielles de la pauvreté
Vendues jeunettes à des délinquants
Immolées sur l’autel des désespérances

Ce pays d’illusion et de réalité
Encore royaume, déjà démocratie
A la fois religieux et athée, ancien et moderne
Pauvre d’argent mais riche de cœur

Ce pays, ancien SIAM, aujourd’hui Thaïlande
Est un rêve à soutenir et à préserver.

Le Vilain Petit Canard

jeudi 19 novembre 2009

Foot-Ball : nos bonnets d'ânes 2009

(modifié le 22/11/09)

Actualité


Foot-Ball : Après un match chaotique et sur une main de Thierry HENRI non vue par l’arbitre, l'équipe de France arrache le nul 1-1 et se qualifie pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud…


Nous avons le déplaisir de décerner les bonnets d’ânes 2009 du blog :

D'abord à notre sélectionneur national, Raymond Domenech, qui a réussi l’exploit, alors qu’il disposait de joueurs exceptionnels —et cela s’est vérifié au plan individuel toute l’année— de constituer une équipe sans âme, sans génie, incapable de construire un jeu cohérent et percutant.

Derrière lui, mais tout aussi méritants, les dirigeants de la fédération, qui l’ont maintenu alors que les preuves de son incapacité s’accumulaient.

Leur mérite est d’autant plus grand que cette fédération, la FIFA (Fédération Internationale de la Fraude Active), a toujours fait tout ce qu’elle a pu pour soutenir la triche (tirages de maillots, crocs-en-jambes, poussées, etc, etc) et fidéliser un public de sauvages, appelés pudiquement supporters. Le Foot est ainsi devenu un beau sport, sain et vivifiant.

Enfin, les derniers trophées vont aux joueurs, des champions reconnus mais qui ignorent avec raison —puisqu’on ne sanctionne pas— toute éthique sur le terrain ou lorsqu’ils touchent leur paye démesurée. Ils donnent ainsi un excellent exemple à la jeunesse.

Fermez le ban !

Le Vilain Petit Canard

N’hésitez pas à écrire vos commentaires !

dimanche 15 novembre 2009

Les amis d’Amnesty

Que des opposants soient emprisonnés pour leurs seules opinions
Que des enfants soient exploités sans pitié
Que des femmes soient battues et piétinées
Que des dictateurs massacrent sans vergogne

Dans l’ombre, des milliers d’hommes et de femmes se lèvent et protestent
Ennemis des abjections et des crimes
Soutiens des victimes dans la solitude
Témoins sans relâche de nos vilénies

Cette multitude silencieuse et modeste
Ces gardiens discrets de la paix et de la dignité
Ces téméraires qui affrontent les puissants

Ce sont les membres d’Amnesty international.

Honneur et reconnaissance !

samedi 14 novembre 2009

Délires et paranoïa médiatiques

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais, en ce moment, je trouve l’ambiance nationale détestable.

Sur les ondes ce n’est que déferlement de critiques contre tout ce qui est fait :

La vaccination contre la grippe H1N1 ? Un gouffre financier au profit des grands groupes pharmaceutiques, avec en sus un vaccin dangereux, à éviter à tous prix ! Pourtant, dans la plupart des autres grands pays, on se vaccine (c’est même un enjeu national aux USA) et les pays pauvres se plaignent de ne pas pouvoir le faire. Imaginez, si rien n’avait été prévu, que n’aurait-on pas entendu, sans doute des accusations de génocide à tout le moins !

Sarkozy était-il à Berlin le 8, le 9 ou le 10 Novembre ? Cela devient une affaire d’état. On scrute les déclarations de ses amis qui y étaient aussi pour déceler la plus petite incohérence. La patrie est en danger !

Le député UMP Eric Raoult critique la lauréate du Goncourt qui a déclaré «trouver la France de Sarkozy monstrueuse». Aussitôt le « buz » devient tornade : la liberté d’expression est remise en cause, les écrivains ne sont plus libres !

Le terroriste Charles PASQUA, ancien parrain du SAC de sinistre mémoire, veut faire sauter la république et les médias reprennent la menace à cœur joie. Sauve qui peut !

Pas un jour sans une nouvelle tempête médiatique pour des motifs insignifiants.

Ce blog a largement montré qu’il n’est pas pour le pouvoir en le critiquant souvent.

Toutefois, ce harcèlement permanent pour des détails sans importance réelle devient insupportable. Il ne grandit pas leurs auteurs.

En abaissant notre Président, on abaisse aussi la France.

A quand une opposition intelligente qui expose ses projets sur les problèmes essentiels et débat de façon constructive ?

A quand des journalistes qui sachent faire le tri entre l’essentiel et l’accessoire et qui ne se bornent plus à servir de chambre de résonnance à toutes les rumeurs et à tous les ragots ???

Le Vilain Petit Canard

mardi 10 novembre 2009

De murs en murs …


Actualité du 09 septembre 2009:


Le 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Aux USA, Le Président Barakh OBAMA se heurte à une forte opposition contre son projet de couverture santé pour tous les américains. Il a obtenu, après beaucoup d’efforts, une victoire très serrée à la chambre des représentants, mais rien n’est encore gagné. Le combat s’annonce difficile au Sénat.

Ces deux événements, en apparence décorrélés sont pourtant bien le symbole de notre époque et de ses difficultés :

La chute du mur de Berlin a symbolisé l’échec du communisme face au capitalisme :

D’un côté une bureaucratie sensée garantir l’égalité des droits de tous et donc un progrès collectif, de l’autre la liberté du marché et le triomphe des plus entreprenants et des plus habiles.

Rationnellement, le premier système semblait plus juste et plus porteur de progrès humain, et de nombreux penseurs de Platon à Marx ou Engels l’ont défendu.

C’est pourtant le second qui a triomphé, et nous vivons effectivement depuis dans un monde dominé par la loi du marché.

Est-ce l’idéal ? L’exemple américain arrive à point nommé pour nous démontrer le contraire : après la crise des subprimes et de la spéculation financière, qui ont causé tant de dégâts, rencontrer tant de difficultés pour faire accepter que les pauvres ont aussi besoin de se faire soigner, montre bien à quels excès le libéralisme conduit.

Alors, c’est un second mur qui est en train de tomber : celui de la croyance absolue dans le marché.

En fait, si on y réfléchit bien, l’homme s’est trompé chaque fois qu’il s’est fixé aveuglément une idéologie comme règle de vie, que ce soit une philosophie, une règle politique ou même une religion. Les guerres et l’extrémisme actuel en sont aussi la démonstration.

Alors que faire ?

L’homme est depuis toujours en quête de grandes valeurs collectives qui lui expliquent le bien et le mal et lui indiquent la voie à suivre.

Malheureusement, le monde réel est trop compliqué pour obéir à des idées simples. Chaque action a sa réaction contraire et la difficulté permanente est de trouver le juste équilibre entre les deux :

On peut reconnaître qu’une religion apporte du réconfort et de la morale mais, lorsqu’on place la loi de Dieu au-dessus de celle des hommes, on aboutit rapidement à l’intolérance.

La loi du marché permet effectivement de favoriser en permanence les meilleurs, et donc de faire progresser l’humanité, mais elle sombre facilement dans les intérêts particuliers et se retourne alors contre la collectivité.

Les partis politiques sont indispensables car on ne peut rien faire seul. Mais, lorsqu’ils se transforment en sectes de la pensée unique, ils quittent la démocratie pour devenir de simples outils de pouvoir.

Les idées de liberté, de fraternité, d’égalité sont des valeurs irremplaçables. Mais, dès qu’elles servent de slogan pour mobiliser les troupes, elles peuvent se transformer en dangereux moteurs de guerres.

Ainsi devons-nous apprendre à utiliser les grands principes avec recul et raison garder.

Les idéologies absolues, qu’elles soient une religion, une règle économique, un parti ou des valeurs, sont autant de murs qui encadenassent notre pensée et la font quitter la raison.

C’est de murs abattus en murs abattus que l’humanité progresse et se libère.

Berlin nous a montré l’exemple. Sachons continuer à renverser les nombreux murs qui .nous enserrent encore.

Le Vilain Petit Canard

samedi 7 novembre 2009

Les amis d’Amnesty

Que des opposants soient emprisonnés pour leurs seules opinions
Que des enfants soient exploités sans pitié
Que des femmes soient battues et piétinées
Que des dictateurs massacrent sans vergogne

Dans l’ombre, des milliers d’hommes et de femmes se lèvent et protestent
Ennemis des abjections et des crimes
Soutiens des victimes dans la solitude
Témoins sans relâche de nos vilénies

Cette multitude silencieuse et modeste
Ces gardiens discrets de la paix et de la dignité
Ces téméraires qui affrontent les puissants

Ce sont les membres d’Amnesty international.
Honneur et reconnaissance !

Le Vilain Petit Canard

vendredi 6 novembre 2009

Maximes de la vie courante

Mise à jour de l'article du 01 Décembre 2007


Serrer la main de ses voisins assure un environnement serein

Apprendre à apprécier les verres à moitié plein, c’est apprendre à être heureux

La relation humaine est un jeu de miroirs : je t’aime si tu m’aimes, je t’aide si tu m’aides

Lorsque tu rencontres des difficultés avec les autres, commence par te remettre en cause toi-même
.
Dans un couple, l’amour consiste à s’adapter aux défauts de l’autre.

L’instinct est l’intelligence du corps

L’instinct n’est rien d’autre qu’une grande pratique qui s’est transformée en automatisme

La vieillesse est tolérable à condition de rester jeune d’esprit

Celui qui aime les autres finit par se faire aimer par eux.

Pour être aimé, il faut commencer par s’aimer soi-même, mais n’aimer que soi, c’est se condamner à ne pas l'être par les autres.

La solitude est belle lorsqu’elle ne dure pas

Le bonheur est simple comme le parfum des fleurs et la beauté du ciel

Respecter les autres permet de se faire respecter soi-même

Une famille unie vaut tous les amis

Un couple qui se sépare est un malheur qui grandit

Celui qui aime la vie meurt heureux

Le bonheur est une illusion qui nous protège du malheur

L’humour est à l’intelligence ce que les bulles sont au champagne.

Pourquoi vivre si on n’aime pas ? Celui qui n’aime plus meurt avant de mourir.

Vis heureux pour mourir heureux

Pourquoi ceux qui veulent imposer aux autres leur propre loi acceptent-ils si mal de suivre la loi des autres ?

Pourquoi ceux qui veulent imposer aux autres leur propre loi ne les suivent-ils pas eux-mêmes ?

L’argent est utile au bonheur, mais pouvoir s’en passer est encore mieux

Penses à chaque nouveau jour comme à une nouvelle aventure

Vent d’ouest pluie prochaine ; vent du nord froid polaire ; vent d’est sécheresse ; vent du sud canicule

Lorsque, la nuit, tu ne dors pas, rêves à tes envies

Les rêves sont la toilette de l’esprit et les cauchemars sa purge.

La paresse est une grande liberté : celle de ne rien faire

La dépression est un désespoir qui dure.

Entre deux êtres qui se parlent, le plus important est le non-dit

Ce ne sont pas les imbéciles qui sont les plus bêtes

Bon sens et forte instruction font rarement bon ménage

Les pires des imbéciles sont ceux qui se croient intelligents

Celui qui pense que les autres sont des idiots l’est davantage qu’eux

L’intelligence de l’homme le rend souvent plus bête que les autres animaux

Prend modèle sur les animaux et tu seras plus humain

Le Vilain Petit Canard

mardi 3 novembre 2009

L'identité nationale (suite) : Français, qui es-tu ?

Français, qui es-tu ?

Es-tu celui qui se targue de descendre des gaulois et refuse les autres
Alors que tu es en réalité un mix d’italiens, espagnols, polonais, belges, portugais… étroitement mêlés ?

Es-tu celui qui se sent supérieur aux étrangers
Alors qu’ils font bien mieux que toi dans bien des domaines ?

Es-tu celui qui refuse les immigrés
Alors que déjà ton industrie et tes services ne fonctionnent que grâce à eux ?

Revendiques-tu d’être basque, breton, corse
Alors que la petitesse de ta nation t’interdirait de vivre ?

Tu accuses les entreprises de t’exploiter
Alors que, PDG, tu essaies d’en retirer le maximum de profit !

Tu te crois plus intelligent que les autres et toujours les critiques
Alors que seule l’unité permet d’avancer !

Tu affirmes ton pays comme celui de la fraternité
Alors que tu laisses une partie de ta population sans abri !

Il est temps de te réveiller
Et de voir les choses telles qu’elles sont

Il est temps de retrouver tes valeurs
Qui ont fait ta force par le passé :

L’entraide entre résidents de la même terre
Le refus de l’exploitation des autres
Le refus du profit facile qui tue la collectivité
L’excellence du travail et des produits
Le dynamisme pour les développer et les vendre
L’oubli des petits intérêts de chacun.
Le sens de l’intérêt national
Et la fierté d’y contribuer.

Le Vilain Petit canard

lundi 2 novembre 2009

L’identité nationale


Actualité


Éric Besson, le ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale lance un débat sur l’identité nationale.

Dans notre pays d’irréductibles gaulois, certains n’ont, comme toujours, l’impression de penser que lorsqu’ils sont opposés à ce qui est pour —tout en étant pour ce qui est contre—. D’aucuns ont donc aussitôt crié au scandale, soit parce que ce n’était pas le moment, soit parce qu’ils y voyaient une résurgence du front national, soit parce qu’ils avaient autre chose à faire ou avaient mal aux dents….

C’est pourtant un sujet intéressant car il a des conséquences directes sur notre comportement en tant que français, sur notre attitude vis-à-vis de l’immigration, sur nos relations internationales et plus généralement sur notre image extérieure.

Il n’est donc pas vain de quitter les chiens écrasés et les polémiques stériles de l’actualité (ce que nous appelons ici les colimaçons par allusion à la nature baveuse de ces gastéropodes) pour réfléchir un peu et se reposer les questions de fond.

L’identité nationale ? Elle correspond d'abord certainement au contexte de chacun : les lois, les coutumes, l’enseignement, qui porte d'abord sur notre pays, et bien sûr la langue. De ce point de vue, un français est forcément différent d’un belge ou d’un italien, même s’ils habitent à quelques kilomètres l’un de l’autre.

Mais y-a-t-il vraiment « similitude » et « uniformité » ? La diversité de chaque population semble le nier : quels points communs entre le terrassier et l’énarque, entre le noir fraichement émigré de son village et le bobo du 15ème ?

Se rajoutent en sus la dispersion des idées politiques, religieuses et morales, des tempéraments, des situations familiales, des régions… Il n’est pas si loin le temps où chaque village était en rivalité contre le village voisin et nous voyons resurgir périodiquement des aspirations à revenir aux traditions locales, au provençal, au breton… Un corse est-il plus corse que français ou l'inverse ?

En outre le tout est très fluctuant : comme les Etats-Unis, notre pays est une terre d’immigration : ne parlons plus des francs et des romains, dont nous bénéficions certainement encore des gènes, mais la France moderne s’est bâtie avec les arrivées massives d’italiens, de portugais, de polonais, etc… La diversité des noms nous le prouve chaque jour.

Alors, où se cache donc cette fameuse identité française ?

Il serait très dangereux de la rechercher dans telle ou telle idéologie. Le nazisme en a montré l’exemple, mais le racisme, les conflits religieux et ethniques continuent à en prouver toute la bêtise, comme si une couleur de peau ou une religion différentes prouvaient une supériorité quelconque : le chien blanc est-il supérieur au chien noir ?

Les conséquences de ces approches sectaires sont surtout des conflits autodestructeurs où tout le monde est perdant, sauf les meneurs qui, eux, ne se battent pas.

En fait, pour pouvoir arriver à un début de réponse, il faut se poser la question de l’utilité ou non de cette « identité ».

On pourrait très bien lui en dénier tout intérêt. Aujourd’hui, avec les médias qui nous informent en continu de tous les malheurs de la planète, avec l’avion qui rend New-York plus proche de Paris que Marseille, avec Internet, nous nous sentons parfois davantage « citoyens du monde » que français. La notion de pays a tendance à s’atténuer, comme cela le fût en son temps pour le village ou la région.

On peut ainsi avoir tendance à trouver un peu vieillotte et paralysante la disparité des états, chaque gouvernement restant jalousement sur son quant-à-soi, à la façon des féodalités du moyen-âge. N’est-il pas temps de balayer tous ces archaïsmes et de coopérer raisonnablement et constructivement, tous ensemble ?

D’autant que l’ampleur et la gravité des défis posés par le réchauffement de la planète, la pollution, la raréfaction des ressources et la surpopulation poussent fortement dans ce sens, ainsi que la lutte contre les mafias et spéculateurs financiers, qui prospèrent dans le no-mans-land international.

A l’opposé, nous avons besoin fondamentalement de nous sentir membres d’une « tribu », d’un groupe qui nous reconnaisse, nous rassure et nous aide. Nous ne pouvons pas faire grand-chose tous seuls.

Alors, pourquoi ne pas développer une nouvelle "identité", non plus administrative, défensive ou agressive, mais constructive, fondée sur la coopération et la fraternité entre nous, de façon à rebâtir une France puissante et écoutée :

Réactualisons l’excellence française, dans le luxe, l’accueil des touristes, la cuisine, mais aussi dans les entreprises et les produits. Nous dominerons alors le mode économique.

Sachons économiser les deniers publics à tous les niveaux : gouvernants, députés, administrations, collectivités, entreprises, ménages : nous vivrons mieux.

Renforçons notre influence internationale en aidant les pays sous-développés, en nous affirmant dans les organismes multinationaux et en coopérant activement avec les autres nations.

Sachons accueillir dignement les étrangers qui viennent nous aider à bâtir la France de demain.

Arrêtons de nous chamailler entre nous, cumulons les bonnes idées de chacun et oublions les différences.

Entraidons-nous, n’admettons plus la pauvreté de certains accolée aux excès de richesse des autres, les appartements vides alors que l’on meurt de froid dans les rues, le chômage induit par la seule soif de plus de profits…

Regroupons-nous dans une communauté unie, sympathique, conviviale et fière de ses vertus. Nos valeurs de liberté-fraternité-égalité retrouveront alors leur sens et elles redeviendront une « vraie » marque nationale, au delà de toutes nos différences.

Si le débat amorcé pouvait nous faire progresser dans ce sens, quelle réussite !

Le Vilain Petit Canard

lundi 26 octobre 2009

Les colimaçons ne faiblissent pas, Rions !

Lundi 26 Octobre 2009 7 h du matin toujours à la radio : encore des nouvelles réjouissantes :

Marseille : suite à l’annulation du match PSG – OM, les supporters s’affrontent dans les rues et ravagent la ville. Scénario analogue à Fréjus : violentes émeutes après la mort d’un jeune qui tentait d’éviter un contrôle de police...

On peut s’étonner de cette violence destructrice qui éclate à intervalles réguliers et toujours pour des motifs déraisonnables. Les individus concernés sont bien connus. Pourquoi les laisse-t-on continuer ? Gageons que si vous ou moi commettions les mêmes folies, nous serions depuis longtemps derrière les barreaux…

Un cas intéressant : celui de Francis EVRARD qui, un mois après sa sortie de prison, a violé le petit Enis à Roubaix en 2007. Intéressant car il avait déjà été condamné à 5 reprises pour le même motif puis libéré avant la fin de sa peine, avant de recommencer illico. Finalement c’est un système qui s’auto-entretient : on libère les criminels les plus dangereux pour redonner du travail aux policiers puis aux juges. Ces derniers doivent s’ennuyer et ils ont trouvé ce petit jeu pour s’occuper ! Cela montre bien qu’ils ne manquent pas d’effectifs, les coquins !

La justice et la police sont décidément sur la sellette aujourd’hui…

Tunisie : après un simulacre de vote, Le Président Ben ALI s’est élu lui-même. Il pense avec raison que la démocratie n’est vraiment efficace que lorsqu’elle est dictatoriale.

Responsable de dizaines de milliers de morts, le Serbe Radovan Karadzic se déclare innocent et refuse d’assister à son procès pour génocide. C’est normal : il est Dieu puisqu’il décide de la vie et de la mort des hommes. Il ne va pas s’abaisser à apparaître devant un tribunal bassement humain !

Le Vilain Petit Canard (un peu découragé !)

dimanche 25 octobre 2009

Les colimaçons sont toujours aussi gais

Dimanche 25 Octobre 2009 : au lever, les nouvelles diffusées en boucle par la radio sont toujours aussi pleines de gaité, de quoi vous donner du peps pour toute la journée ! :

Irak : deux voitures explosent en plein Bagdad, plus de 130 morts et de 700 blessés.

Egypte : deux trains entrent en collision : 25 morts

Afghanistan : les soldats américains continuent d’œuvrer utilement pour obtenir le soutien indispensable de la population : ils tuent des civils Afghans

Un cadre s’est suicidé chez Thalés (les conditions de travail tuent davantage que la grippe A : à quand le vaccin ?)

17 associations caritatives sont accusées de malversations.

Les tunisiens votent : ils ont le choix entre le président actuel et le président actuel (ou la prison….)

Ainsi, matin après matin, les medias déversent sur nos têtes toute la lie de l’humanité. Sommes-nous des poubelles, des dépotoirs ? Que ce monde est sympathique !

Qu’est ce que j’aimerais qu’un jour on nous parle d’un coin de ciel bleu !

LVPC

vendredi 23 octobre 2009

Les passagers clandestins du monde


Actualité

Des Afghans en situation irrégulière, anciens de la « jungle de Calais », ont été renvoyés dans leur pays, ce qui suscite une intense protestation.

Modifié le 27/10/2009

La polémique fait rage autour des renvois d’émigrés chez eux, et notamment d’afghans, alors que leur pays est en guerre. Il est clair qu’un pays dévasté par les combats est une catastrophe et y ramener les expatriés qui l’ont fui heurte nos sentiments les plus nobles.

Mais pensons aux alternatives :

Les accueillir puis les laisser dans le dénuement le plus complet comme à Calais, est-ce vraiment mieux et digne de notre pays ?

Inversement, leur donner à tous un travail et un abri n’est pas simple alors que le chômage nous accable déjà. Et n’est-ce pas ouvrir la porte à une immigration plus massive, que n’aurons pas les moyens de traiter dignement et qui ne fera qu’enrichir les mafias ?

Alors soyons réalistes : conservons sur notre sol tous ceux que nous pouvons accueillir correctement et traitons-les en amis, donnons leurs toutes les chances de s’assimiler à notre communauté nationale.

Affichons clairement dans les pays d’immigration nos conditions d’accueil et, alors, raccompagnons ceux qui les outrepassent avec ménagement et humanité, tout en luttant contre les malfrats qui les exploitent.

Mais n’acceptons plus tout par fausse générosité, tout en les abandonnant ensuite. Méfions-nous de ces grands sentiments qui ne conduisent qu’à des malheurs encore plus grands que les premiers.

« L’enfer est pavé de bonnes intentions… »

Ou en vers…

J’ai rêvé que j’étais Mohamed ou Rachida
Ayant cru aux promesses trompeuses des mafias
J’ai quitté ma patrie, mes amis, ma famille
Croyant trouver à mon terme un havre tranquille

Mais rien n’est simple dans cette nouvelle vie
Les habitants d’accueil sont déjà en survie
Ni maisons ni emplois ne nous attendent
Et souvent chez nous sommes reconduits

Sans argent, sans papiers nous sommes condamnés
A errer de ville en ville, de pays en pays,
Transparents comme des ombres
Fragiles comme des silhouettes de verre

Ah ! Mohamed, Rachida
Avant de te lancer dans cette grande aventure
Méfies-toi des requins du monde
Prépare bien ton accueil final

Et, s’il est pire que ta situation présente
Reste avec ta famille, tes odeurs, ta culture
Tu seras plus heureuse dans ton malheur actuel
Que spectatrice sans espoir du bonheur des autres.

Le Vilain Petit Canard

vendredi 16 octobre 2009

La police ? Sauve qui peut !

Je suis furieux !

Je vous explique : j’ai trouvé dans mon courrier ce matin une amende pour excès de vitesse avec, en bonus, la perte d’un point sur le permis de conduire.

J’étais à 96 Km/h au lieu des 90 requis, sur une route à deux fois deux voies séparées par un muret, soit ce que nous appelons entre nous une « autoroute », en dehors de toute agglomération. A une telle vitesse, je n’étais pas vraiment dangereux…

Mais je veux témoigner ici pour tous ceux qui, comme moi, subissent une véritable persécution sur les routes, sans raison :

L’hypocrisie d'abord de tout ceux qui prônent à corps et à cri la prévention routière et le durcissement des sanctions, alors qu’ils savent bien que la répression se fait essentiellement à des endroits sans danger, pour des écarts de conduite véniels et sur des conducteurs raisonnables.

La duplicité ensuite des pouvoirs publics, qui se targuent de réduire les accidents alors qu’ils ne visent en réalité que des recettes. Sinon, ne placeraient-ils pas leurs séides aux endroits accidentogènes ? La majorité des accidents se produisent sur les petites routes. Nos pandores y sont-ils ?

Le mutisme de la justice dont l’un des principes de base est que la peine doit être proportionnée à la faute. Or la perte d’un permis de conduire a des répercussions trop graves, notamment pour les professionnels qui en ont un besoin extrême. Et ce sont eux qui, tous les jours sur les routes, sont touchés par cette rigueur excessive.

Le manque de jugement enfin des policiers et gendarmes qui sévissent de façon déraisonnée. Règlement, règlement ! Scrogneugneu ! Ne feraient-ils pas mieux de doser les sanctions aux risques et de signaler les multiples inadaptations de la signalisation routière ? Des astreintes raisonnables seraient mieux respectées.

Ah, je sais : vous allez me dire que cela a entraîné une réduction du nombre de morts sur les routes. Cela rappelle l’histoire de ce fou qui, pour enfoncer un clou, tapait sur tout ce qui bouge. Il enfonçait bien le clou, par hasard, mais quels dégâts collatéraux !

Ne pourrait-on pas devenir un peu plus intelligents et définir une prévention qui s’attaque aux causes réelles des accidents tout en évitant de harceler toute une population ?

LVPC

mercredi 14 octobre 2009

Heureux les pauvres, la carte révolving vous tend les bras !


Actualité


Avec la crise, le surendettement des ménages explose. Christine Lagarde veut canaliser le credit revolving

Cause majeure du surendettement des français (710 000 ménages français fin 2008), la carte révolving et son crédit illimité ­—mais à 20 % !— est une vraie réussite bancaire !

Accordée sans condition de ressource, elle touche majoritairement les pauvres, qui n’ont pas accès au crédit classique, bien moins cher. Alors, avec les intérêts usuraires en plus, ils sont sûrs de s’en sortir !

Bravo aux banques pour cette innovation humanitaire !

On croyait que la crise créée par les subprimes américaines, exactement de même nature, aurait mis un peu de plomb dans la cervelle de ces messieurs de la finance.

Mais ils sont trop intelligents ! Ils ne vont quand même pas passer à côté de proies si faciles à dépouiller !

LVPC

Agitations...


Actualité

Terrible querelle politique autour de la nomination d'un fils de Nicolas Sarkozy à la présidence de l'établissement public gérant le quartier de La Défense.
Les députés se penchent ce mercredi sur les deux révolutions fiscales annoncées par le chef de l'Etat, la création de la taxe carbone et la suppression de la taxe professionnelle

L’actualité est toujours aussi étonnante :

Prenons d'abord le cas de Jean SARKOZY et de son élection probable à la tête de la société d’aménagement de la Défense.

Je m’attendais à ce que le débat porte d'abord sur les projets des prétendants, puis sur leur capacité à les mettre en œuvre, seuls sujets dignes d’intérêts dans un tel débat à mon avis : que veulent-ils faire de la Défense et seront-ils capables de le faire ?

Que nenni ! Je ne sais toujours pas ce que compte faire l’intéressé et pas plus les autres candidats (y en-a-t’il d'ailleurs, on n’en parle nulle part).

Ah, ces français, dirait un étranger, toujours aussi incorrigibles, toujours dans les conflits de personnes, toujours aussi peu concrets et constructifs !

La taxe carbone a aussi de quoi étonner. Je pensais qu’elle était prévue pour remplacer la taxe professionnelle et renflouer ainsi, sur des bases plus intelligentes, les caisses de l’Etat et des collectivités locales. Mais non ! On la rembourse ensuite.

Alors je m’interroge : est-ce uniquement pour donner du travail aux fonctionnaires ? La réponse est non puisqu’on réduit leur nombre. Alors ?

Tout cela ressemble au bon vieux mouvement brownien qu’on nous apprenait en physique : beaucoup d’agitation dans tous les sens, sans avancer…

LVPC

lundi 12 octobre 2009

Oslo : la paix se trompe de cible


Actualité


Vendredi 9 octobre : le prix Nobel de la paix est attribué à Barack OBAMA

Barack Obama s'est vu attribuer le prix Nobel de la paix 2009 "pour ses efforts extraordinaires en faveur du renforcement de la diplomatie et de la coopération internationales entre les peuples".

L’étonnement a été général, car l’intéressé n’a pas encore réussi grand chose en matière diplomatique, d’autant plus que les candidatures pour le prix avaient été présentées en Février, soit juste quelques jours après sa prise de fonction.

Alors est-ce seulement un prix « à crédit », sur les futures réalisations du récipiendaire ?

Cela serait une nouveauté et cela pourrait constituer un dangereux précédent : supposez que, déçu par les oppositions rencontrées, il se transforme en un dangereux foudre de guerre ? La récompense aurait piètre allure et son renom serait compromis pour longtemps.

Pourtant, OBAMA est bien le résultat d’un prodige : l’élection d’un noir dans une nation américaine au lourd passé raciste, patrie du Ku-Klux-Kan et des assassins de Luther Martin King. Une élection inimaginable il y a seulement 1 an.

Elle marque une reconnaissance formidable pour toute une partie de l’humanité jusqu’ici largement dédaignée et maltraitée pour sa seule couleur de peau.

Elle marque aussi un pas en avant considérable vers la paix tant les guerres résultent fondamentalement des rivalités, des inégalités et en particulier des racismes.

Désormais, en voyant un noir, on pensera à Barakh OBAMA et respect ! L’après-élection ne ressemblera plus jamais au monde d’avant.

Rêvons que les israéliens élisent comme président un palestinien et les palestiniens un israélien, les chiites un sunnite, les musulmans un chrétien, les russes un tchétchéne…

Cela vaudrait tous les accords de paix.

Ainsi celui qui a mérité le prix, celui qui a réussi à surmonter ses vieux démons, c’est en réalité le peuple américain.

C’est lui, capable du pire comme ici du meilleur, qui est le véritable auteur de cet exploit, et qui est donc le vrai lauréat à saluer pleinement.

Après l’avoir tant vilipendé pour ses égarements avec BUSCH, rendons-lui aujourd’hui cette justice et félicitons-le.

LVPC

samedi 10 octobre 2009

J’ai le Mitterrand qui me démange…


Actualité

3 Octobre : Frédéric Mitterrand, Ministre de la Culture, diffuse une protestation véhémente contre l’arrestation de Roman POLANSKI, accusé d'avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 13 ans en 1977 et qui a fui les Etats-Unis où il craignait une peine de 50 ans de prison.
5 Octobre : Marine LE PEN, vice présidente du Front National, lit sur France 2 un passage du livre de Frédéric Mitterrand « La mauvaise vie » où il indique avoir payé des « garçons » pour avoir des relations sexuelles avec eux, en Thaïlande.
10 Octobre : le Quotidien de la Réunion publie le fac similé d'une lettre dans laquelle FM apportait un témoignage de moralité à deux hommes jugés pour viol collectif sur une jeune fille de 16 ans.


Je suis mal à l’aise depuis quelque temps…

Cela a commencé par la défense enflammée de Roman POLANSKI par notre Ministre de la culture, alors qu’on accusait le premier du viol d’une fillette de 13 ans.

Puis, nous avons appris que notre ministre avait largement fréquenté les prostitués garçons à Pigalle et en Thaïlande, ce qu’il raconte lui-même dans son livre "La Mauvaise Vie".

Enfin, dernières nouvelles de la nuit, il a défendu, par l’intermédiaire de leurs parents, des adolescents ayant commis un viol collectif sur une fille de 16 ans à la Réunion.

Certes Roman Polanski est-il un grand cinéaste

Certes le livre de Frédéric Mitterrand est-il une œuvre attachante et sensible, et l’auteur a-t-il le mérite de dévoiler lui-même ses moments d’erreur passés tout en excluant toute pédophilie —mais son livre parle bien de « garçons » et de « gosses »…

Certes a-t-il défendu les parents des violeurs et non les violeurs eux-mêmes,

Mais, même si les accusations dont il fait l’objet sont mensongères, sa position de représentant de notre pays pour la culture, et donc pour nos valeurs, me questionne.

M. MITTERRAND, vous sentez-vous désormais bien placé pour parler avec autorité de vertus ?

Je vous laisse seul juge, en votre âme et conscience…

LVPC

lundi 28 septembre 2009

Colimaçons électoraux et cinématographiques

Son candidat étant en ballotage difficile après le premier tour des municipales partielles à Corbeil-Essonnes (Essonne) dimanche soir (27 Septembre 2009), Serge DASSAULT a menacé les Corbeil-Essonnois d’une suppression des subventions, d’un doublement des impôts locaux et d’une désertification de la ville si sa liste préférée n’est pas élue au second tour. Excusez du peu !

Quel superbe démocrate que ce monsieur ! La France est fière de le compter parmi ses dirigeants ! Il a déjà été démis de ses fonctions de maire parce qu’il avait acheté des électeurs. La leçon a bien porté ! Vive la politique mafieuse : vote pour moi, sinon tu vas le regretter...

Un avantage : les choix des électeurs sont plus simples !

Roman POLANSKI, réalisateur de nombreux films, à été arrêté à Zurich parce qu’il avait violé il y a 30 ans une enfant de 13 ans. Révolte immédiate dans le monde du cinéma et floraison de pétitions, de déclarations d’artistes et d’hommes politiques.

Il est vrai que les films d’aujourd’hui regorgent de meurtres, viols et autre babioles sans importance. Alors, l’abus d’une fillette mineure doit faire partie du décor pour ces « durs à cuire », quitte à passer de la fiction à l’action réelle à l’occasion.

N’accablons pas POLANSKI, qui est un artiste de génie mais, au lieu de toujours fuir, ne serait-ce pas tout à son honneur d’accepter la justice ? S’il a de larges circonstances atténuantes comme cela semble le cas, il y retrouvera son honneur et sa liberté.

La refuser, n’est-ce pas au contraire reconnaître sa culpabilité pleine et entière ?

LVPC

dimanche 27 septembre 2009

G20 : 20 sur 20


Actualité


Samedi 26 Septembre 2009 : le G20, réunissant à Pittsburgh les 20 pays économiquement les plus importants (dont la Chine, l’Inde, le Brésil…), est un succès : la spéculation par les banques est encadrée, la volonté de coopération entre les 20 est affirmée…


Contrairement aux prévisions de nombreux augures (la veille, plus de 80 % des français s’étaient montrés sceptiques), le G20 de Pittsburgh a été un succès.

Autant la critique du gouvernement est l’un de nos passe-temps favoris en tant que français, autant faut-il aujourd’hui reconnaître cette réussite et qu’elle est en outre à porter en grande partie au bénéfice de Nicolas SARKOSY. C’est lui qui est intervenu vigoureusement pour la création initiale du G20 du temps de BUSCH, puis pour la mise en œuvre réelle des annonces faites et pour l’aboutissement actuel, sans oublier sa forte stimulation des européens et une politique économique très avisée en France.

Qui aurait misé 100 euros il y a 1 an sur les résultats obtenus : les paradis fiscaux en voie de désagrégation, un accord international pour réguler la spéculation financière des banques, la création d’une gouvernance mondiale plus efficace en associant tous les pays qui comptent ?

Tout n’est certainement pas encore établi, on constatera certainement dans l’avenir des déviances et des lacunes, on peut regretter que plus n’ait pas été fait…, mais ces évolutions, appelées souvent de ses vœux par ce blog, étaient indispensables.

Souhaitons qu’elles continuent.

Nous vivons ainsi probablement un moment historique, rendu possible par la conjonction de trois gouvernants de valeur et de progrès : Barack OBAMA, Angela MERKEL et notre Nicolas SARKOZY. Bravo !

Oublions un peu le bling bling et les excès de langage, les erreurs et les provocations. Sachons critiquer mais aussi reconnaître les mérites.

Nous n’en serons nous-mêmes que plus sages et plus avisés !

LVPC

samedi 26 septembre 2009

Colimaçons du mois : de Clairstream à la « jungle » de Calais


Actualité

Le procès « Clairstream », sur les fausses listes de personnalités accusées d’avoir des comptes en Suisse (dont le président Sarkozy) démarre et Dominique de Villepin, le principal prévenu, le transforme en tribune politique en tenant des discours enflammés et en animant un site Internet contre Sarkozy.
La « jungle » de Calais, où végètent dans le dénuement le plus complet les candidats au passage vers la Grande-Bretagne, a été une fois de plus (après Sangate) détruite par les forces de l’ordre.

Bravo pour Dominique de Villepin ! La télé est fort ennuyeuse ces temps-ci et le procès « Clairstream » vient à point pour nous distraire. On ne connaissait pas le côté « comique troupier » de notre ancien premier ministre, qui confond justice et discours électoral. Un talent de plus à son actif ! Il est prêt à remplacer le regretté Coluche !

On ne sait d'ailleurs qui est réellement coupable et s’il faut punir ou non, tant les chausse-trappes sont aujourd’hui courantes et réciproques dans la vie politique, notamment entre « amis ».

Peut-être la condamnation pour l’exemple d’un larron pris la main dans le sac, même si elle est injuste, dissuadera-t-elle ces messieurs de continuer à s’entretuer entre partenaires du même camp… Mais on peut en douter. Ce sport est trop passionnant !

Que penser de Calais ? La fermeture du centre de la croix rouge de Sangate en 2002 avait seulement déplacé le problème et conduit à la création de la « jungle », pire que le précédent. Rejoue-t-on la même partie et le résultat final n’en sera-t-il que les mêmes migrants et une situation encore aggravée ?

En fait, on ne comprend pas : soit ces migrants sont acceptés dans notre pays, avec un droit d’asile ou en attente de départ pour la Grande-Bretagne, et il faut leur attribuer des logements convenables, soit ils ne le sont pas et il faut les expulser. Maintenir une situation intermédiaire floue n’a que des inconvénients : pauvreté extrême et indigne de nous pour les migrants, nuisances pour les riverains, délinquance, pollution…

Prenons exemple sur nos voisins anglais qui les traitent correctement lorsqu’ils sont sur leur sol ou les reconduisent à la frontière…

Plus généralement, alors qu’autrefois les clochards pouvaient coucher dans les granges, notre civilisation soi-disant avancée laisse mourir les pauvres (ou les épris de liberté) dans la rue. Ne serait-il pas temps que chaque commune dispose de logements rudimentaires pour ces mal-aimés ?

Quand redeviendrons-nous un peuple hospitalier, accueillant et fier de l’être ?

LVPC

samedi 19 septembre 2009

Colimaçons en folie


Actualité

Eric Besson , le ministre de l'Immigration, a annoncé qu'il ne signerait pas le décret d'application sur les tests ADN pour vérifier la filiation des candidats au regroupement familial des immigrés. Le chef de l’état lui a apporté son soutien.
Après son retocage par le conseil constitutionnel, la loi HADOPI revient à l’Assemblée.
La BNP annonce un million d’Euros de plus-value sur stock-options pour ses deux dirigeants.
Suite à des paroles malheureuses d’hommes politiques, les scandales se multiplient sur Internet et dans les médias,. La toile entre en ébullition au moindre mot de trop.

Le Président Nicolas SARKOZY vient de traiter d’accessoires et inutiles les tests ADN destinés initialement à vérifier la paternité des immigrés dans le cadre du regroupement familial : "tout le monde sait que les tests ADN ne servent à rien…" (sic). Cela pose problème. Ces tests sont en effet largement utilisés par les forces de police et pour les enquêtes de paternité. Ils devaient aussi simplifier et raccourcir les délais pour les émigrés provenant de pays sans réel état-civil. Alors ? Des explications sont demandées d’urgence…

Il est largement démontré que la loi HADOPI, destinée à réglementer les téléchargements de musiques et de films sur Internet ne fera qu’encourager les solutions « pirates » et ne rapportera rien aux artistes. Pourtant, après un retocage par le conseil constitutionnel, le gouvernement la représente de nouveau. Pourquoi tant d’obstination et si peu d’écoute ?

Deux chiffres remarquables : les deux dirigeants de la BNP se partagent 1 Millions d’Euros. Simultanément ils attribuent aux employés de base une augmentation de salaire de 15 € nets. Nous sommes heureux de saluer cette contribution active du grand patronat au redressement de la nation, à la diminution de la pauvreté, à l’amélioration de la justice sociale et à la motivation du français pour le travail. Heureusement qu’ils sont là !

Le ministre de l’intérieur Brice Hortefeux a été surpris par une caméra espion à plaisanter à propos des arabes, tandis que le nouveau président de l’OM a annoncé qu’il ne gouvernerait pas « à l’africaine », ce qui ne visait naturellement pas son prédécesseur. Aussitôt scandale énorme. Je ne suis vraiment pas pour ce type d’attitude, mais ne tombons-nous pas dans une vraie dictature de la pensée unique ? A force d’épier sans cesse nos dirigeants et de leur reprocher le moindre propos un peu anormal, nous allons retomber dans la langue de bois généralisée. Trop fort de la part des medias !

LVPC

jeudi 17 septembre 2009

Management suicidaire

Actualité
16 Septembre 2009 : une employée se défenestre chez France Telecom dans le 17ème arrondissement de Paris, soit le 22e suicide dans le groupe depuis février 2008 (et 6 depuis la mi-Juillet 2009). Les syndicats dénoncent les méthodes de management du groupe : mutations erratiques sans concertation ni prise en charge des problèmes des personnels, harcèlement moral et mises à l’écart sans ménagement…
En parallèle, on note une forte progression du stress au travail qui, selon une étude réalisée par l’Institut français d’action sur le stress en novembre 2004, concerne 23 % des salariés hommes et 32 % des salariés femmes et cause de plus en plus de dégâts humains…


Les 22 Suicides en 1 an et demi chez France Telecom et, plus généralement, la montée en flèche des maladies dues au stress au travail démontrent une nette dégradation des conditions de vie dans les entreprises. Travailler devient pour beaucoup un véritable calvaire.

Les causes en sont certainement diverses :

La crise est passée par là, avec ses licenciements en masse et la forte incertitude créée au niveau de chaque entreprise, qui se répercute sur les salariés.

Mais, on peut aussi mettre en cause l’ouverture des frontières à une concurrence déloyale de plus en plus forte, avec notamment l’élargissement de l’Europe, venant en sus des autres pays à bas coût. D’où les délocalisations et la nécessité, pour les entreprises qui restent, d’accroître fortement leur productivité.

Le progrès technologique foudroyant ainsi que la généralisation de l’informatique et des automatisations ont aussi leur part de responsabilité, obligeant une mutation permanente des emplois et des structures des entreprises.

N’oublions pas les 35 h, qui ont remis à l’honneur les pointeuses, emblèmes du taylorisme, et reporté des charges de travail sur les cadres, amenant en retour ceux-ci à durcir leur management.

Se rajoutent les lois sociales anti-licenciements qui, au lieu de les limiter, amènent les entreprises à les concentrer et renforcent la tendance à la délocalisation.

Face à cet amoncellement de problèmes, proposons modestement quelques pistes de réflexions :

Protégeons mieux nos marchés. Il existe des solutions telles que les normes et les certifications que nous n’utilisons pas assez ou mal. Il ne s’agit pas de bâtir des forteresses, mais de donner à nos entreprises un minimum de sécurité sur leur marché intérieur, afin que cela leur serve d’assise pour leur développement.

Les changements périodiques d’emploi deviennent la règle. Au lieu de les subir comme des malédictions, facilitons-les : abaissons les droits sur les ventes et achats de logements, simplifions les diverses formalités, valorisons ceux qui acceptent cette souplesse, améliorons les formations professionnelles… Notre économie doit être adaptée à cet environnement nouveau.

Simplifions les licenciements car, paradoxalement, les rigidités actuelles freinent les embauches puisqu’un patron ne peut, dans ces conditions, recruter de façon responsable que s’il est sûr de son chiffre d’affaires à long terme, et cela est de plus en plus rare. Libérer les débauches libérerait aussi les embauches, comme le montre l’exemple de tous les pays qui le pratiquent.

En contrepartie, responsabilisons les dirigeants. Il semble anormal qu’une entreprise ou un cadre qui provoque des dommages graves à ses personnels (ce qui comprends bien sûr les licenciements) n’en supporte pas les conséquences, y compris pénales, comme cela serait le cas s’il volait ou portait préjudice à un de ses voisins : le cadre se doit de réparer pour une voiture accidentée par sa faute, mais non de dédommager un personnel qu’il a mené à la dépression ou au suicide. Est-il normal que certains dirigeants s’affectent des avantages en or massif alors que, simultanément, ils licencient ? L’entreprise doit-elle rester un domaine de non-droit pour les dirigeants ?

L’entreprise doit retrouver sa juste place sociale, celle d’un groupe humain qui se structure pour réaliser des produits complexes de façon compétitive. Les rôles des différents partenaires : actionnaires, dirigeants, personnels, et la loi doivent être redéfinis dans ce cadre, de façon à revenir à une collaboration constructive.

C’est certainement la seule voie pour que l’industrie redevienne globalement prospère.

Sinon, elle continuera à partir dans les pays plus avantageux pour elle. Et nous resterons sans travail et sans argent…

LVPC.

NB : Ce blog a déjà dénoncé à plusieurs reprises cette dérive des entreprises : Voir les articles « Faut-il revenir à l’esclavage ? » (14 Septembre 2007), La juste entreprise (29 Octobre 2007), etc….

mardi 8 septembre 2009

Salut, l’artiste !

Actualité

Sim est mort dimanche matin 6 Septembre 2009 à Saint-Raphaël des suites d'une embolie à l'âge de 83 ans.

Fantaisiste de génie, comique hors pair, le créateur de la Baronne de la Tronche en biais n’est plus.

Il a rejoint le paradis des artistes où, avec Coluche ou Fernand Raynaud, il va continuer, c’est sûr, à prendre du bon temps et à rigoler.

Il nous laisse seuls et tristes, orphelins d’un copain qui enluminait notre vie avec ses mimiques et sa gueule impossible.

Salut, l’ami ! Encore merci à toi ! La vie va nous paraître bien fade maintenant !

LVPC

samedi 5 septembre 2009

Ces maçons sont-ils aussi francs que cela ?

Actualité (04/09/09) :

Le Grand Orient de France, la plus grande obédience maçonnique française, réunie à Lyon, a voté contre l'intégration des femmes comme membres à part entière de l'organisation.

En dépit de la réprobation générale, je n’aurai qu’un mot : Bravo ! Enfin des personnalités qui ont le courage de défendre la masculinité !

Nous, les mâles, sommes en effet aujourd’hui attaqués de toutes parts :

Voit-on des hommes dans les revues féminines ? Oui mais fort peu et, en plus, habillés, alors que nos propres magazines regorgent de ces dames dans le plus petit appareil (et souvent sans lui d'ailleurs). Pourquoi cette injustice ?

Quels sont les ministres qui ont le plus l’honneur des gazettes ? Christian BLANC, Jean-Marie BOCKEL, Bernard KOUCHNER ? Que nenni : les chaussons roses de Roselyne BACHELOT, les lunettes de Michèle ALLIOT-MARIE et les nuits débridées de Rachida DATI éclipsent complètement ces messieurs.

Devinette : de quel(le) socialiste parle-t-on le plus ? De Ségolène bien sûr. N’y a-t-il pas là de quoi faire enrager tous nos éléphants et éléphanteaux roses ?

Regardez la GayPride : les hommes y sont déguisés en femme alors qu’il est rare d’y trouver des femmes équipées de nos attributs pendouilleurs. A quand l’égalité ?

Enfin, prenons la religion catholique : même les prêtres en sont conduit à porter la robe pour compenser l’interdiction faite par leur religion à la gente féminine. Pourquoi tant de frustrations ?

Alors, Messieurs les orientaux, tenez bon !

Mais je m’inquiète : votre refus est-il vraiment sincère ? Ne continuez-vous pas à reluquer en cachette les passantes ou les poitrines dénudées sur les plages ? Votre décision ne traduit-elle pas au contraire des pulsions auxquelles vous vous sentez incapables de résister ?

Etes-vous si francs que cela ?

LVPC

jeudi 3 septembre 2009

Cacophonie grippale


Actualité :

Depuis six mois, les déclarations sur le virus H1N1 de la grippe porcine proliférent de façon extraordinaire (plus vite encore que le virus…) mais malheureusement contradictoire :
Pour certain c’est une épidémie catastrophique, les gouvernements ont commandé des millions de masques de protection et de vaccins, des plans de survie sont prévus dans tous les sens…
Pour d’autres, la maladie est vénielle, le faible pourcentage de morts l’est pour d’autres raisons, bref on exagère complètement.
Qui a raison ?

En réalité, il apparaît que ce fameux virus se diffuse extrêmement rapidement, mais que l’infection n’est pas grave : l’équivalent d’une petite grippe habituelle.

On peut donc en déduire que nous l’attraperons presque tous, mais que nous en serons quitte seulement pour quelques jours au lit.

Alors, on peut s’interroger : pourquoi toute cette agitation ? Ne suffirait-il pas de traiter la vaccination comme celle de la grippe saisonnière, largement rodée ?

On peut, pour une fois, rendre grâce à nos gouvernants pour une prévention extrêmement zélée. Que n’aurions-nous entendu si rien n’avait été fait ?

Mais il faut raison garder : la machinerie administrative agit trop comme ces hippopotames d’Afrique : lente à démarrer, elle fonce ensuite sans contrôle et écrase tout sur son passage.

Restons simples ! Onva finir par nous faire prendre la grippe en grippe !

LVPC

La fin de l’hortograffe ???

Actualité :

Dans son dernier livre : « Zéro fautes », François de Closets plaide pour des règles orthographiques assouplies.

J'hésite :

On dit que les japonais sont supérieurement intelligents parce que leur langue est très compliquée. Et c'est probablement le cas des chinois aussi.

En simplifiant, ne risque-t-on pas de supprimer un outil utile pour développer la souplesse intellectuelle et l’agilité mentale de nos enfants ?

D’un autre côté, la simplicité de l’anglais en a fait une langue universelle. Simplifier ne donne-t-il pas au français d'avantage de chances de survie à terme à l'international ?

J’hésite…

Les commentaires seront les bienvenus

LVPC

Voir aussi l'article du 18 Mars 2008 dans ce blog : "l'école réhabilitée"...

dimanche 23 août 2009

Intelligence industrielle

Ecrit en Mars 2009

Actualité :
Alors que la France est encore en plein marasme conomique, les allemands reçoivent 8 Milliards de commandes chinoises de machines-outils.
Chaque fois que je lis un article sur l’industrie allemande, j'ai l'impression de recevoir un cours sur les bonnes pratiques de management industriel.

Ainsi, à force d’excellence, la machine-outil allemande a-t-elle su acquérir une renommée de qualité à toute épreuve. Ainsi, bien qu’elle soit réputée chère et malgré la crise économique généralisée, elle continue d'accumuler les commandes.

Mieux, les entreprises allemandes, d’après ces articles, ont su conserver les bénéfices engrangés pendant les périodes fastes et, face à la crise, au lieu de resserrer des dépenses telles que les recherches et développement, traditionnellement considérées comme des « danseuses » non rentables en France, les accroissent au contraire, y voyant là le meilleur moyen de renforcer encore leur compétitivité.
Les grands constructeurs automobiles d’outre-rhin sont solidaires de leurs fournisseurs et cherchent à les préserver. De ce côté-ci, au contraire, on les massacre en cassant les prix et en délocalisant au maximum.

Enfin –on croît rêver par ces temps de débauches massives en France­­­­–, face à la baisse des commandes, les PMI Allemandes privilégient le dialogue social et le chômage partiel, ayant compris que les licenciements handicapent ensuite toute reprise.

Des pratiques que nous aimerions bien voir dans notre pays : la culture de l’excellence et de l’efficacité, la gestion dans la durée et, surtout, un management humain refaisant de l’entreprise un lieu de coopération équilibré et stimulant.

Ah, qu’arrive vite le jour où nous pourrons être fiers de nos industriels !

LVPC

vendredi 14 août 2009

AFGHANISTAN…

Pour nous redonner le moral en cette période de vacances, ARTE a diffusé ce matin un reportage allemand sur l’Afghanistan.

Enthousiasmant ! Depuis le départ des Talibans, réussite totale :

Le pays est devenu le premier producteur mondial d’opium (90% du volume mondial, excusez du peu !). Le pavot finance les talibans qui, contrôlant la majorité du pays, imposent une taxe sur sa production, son traitement et sa circulation. Malgré cela celui-ci rapporte 10 fois plus aux paysans que le blé. Comment les convaincre de changer ?

Au niveau national, le responsable de la lutte anti-corruption, désigné par le Président Hamid Karzai, est un trafiquant notoire, de même que les gouverneurs régionaux. Comment faire appliquer la loi ! (le juge le plus actif a été assassiné…)

De son côté, le mandat de l’armée est de lutter contre les talibans mais de ne pas se préoccuper de la drogue. Autant lutter contre la mafia tout en ne réprimant pas les trafics qui l’alimentent.

Mais, me suis-je dit, sur le terrain, les soldats sont utiles : ils construisent des écoles, améliorent les routes, assurent la sécurité…

La réussite là-aussi est évidente : suite aux bavures, les autochtones, au lieu de vénérer nos militaires, ont tendance à éprouver de solides rancunes à leur égard. On les comprend d’ailleurs : comment aimer ces intrus qui ressemblent plus à Mad Max qu’à des humanitaires et qui sont à cent lieux de votr e propre culture ?

Imaginez un chantier d’école : 3 ouvriers entourés de soldats surarmés, engoncés dans un volumineux gilet pare-balles, avec fusil d’assaut, casque hérissé de cameras, lourdes guêtres et, surtout, complètement stressés car redoutant d’être tués d’une minute à l’autre.

Compter sur la police afghane ? Ils sont la première cible : 1200 morts et 600 blessés sur les quelques 5000 formés par les allemands, et les talibans leur offrent de les payer deux fois plus. Comment s’étonner qu’ils soient largement corrompus et inutiles ?

Ah, c’est bien parti !

Pour mémoire, ce blog a dénoncé à de multiples reprises l’inanité de ce genre d’intervention (voir notamment « soldats sans armes… » - Août 2008) ─et le présent lui donne raison. La seule solution n'est-elle pas à l’évidence de gagner la confiance de la population et, en l’occurrence, de commencer par « tuer » la drogue ? La stratégie adoptée est exactement à l’opposé…

LVPC

vendredi 7 août 2009

Les colimaçons ne sont pas tous morts…

Actualité
  • L'Europe demande aux producteurs de fruits et légumes de rembourser les aides publiques qui leur ont été versées entre 1992 et 2002, jugées anti-concurrentielles.
  • On y voit plus clair dans le scénario qui a conduit à la mort du petit Yannis, 9 ans, sur l’étang de Pontpoint. Contrairement aux témoignages, il conduisait en fait le scooter des mers et a été percuté par celui de son jeune frère, avec qui il fausait la course.
  • L'équipementier automobile américain Molex annonce la fermeture de son usine française de Villemur-sur-Tarn. Un dur conflit social agite l'usine depuis le 7 juillet.
  • Les traders protestent contre la réduction de leurs bonus.
En ces temps où la télévision n’est plus qu’une série de séries policières à ADN obligatoire, l’actualité nous apporte heureusement son lot de nouvelles étonnantes et finalement divertissantes.
La livraison de ce matin :

Remboursements indûs…

Dernières nouvelles concernant les remboursements de subventions demandés aux producteurs de fruits et légumes :

Contrairement avec ce qui avait été annoncé, ils ne s’élèvent pas à 300 Millions mais à 700, excusez du peu. Simultanément, le Ministre précise le montant du plan de soutien annoncé à grands renforts de publicité : j’ose à peine le dire : 15 Millions…

Est-ce simplement le pourboire ? J’ai dû me pincer pour vérifier que je ne rêvais pas… Le Ministre doit bien aimer faire des farces, ce doit être un sacré rigolo dans les soirées…

En outre, on apprend que la cueillette coûte 13 € de l’heure en France contre 7 en Espagne. Si ce n’est pas une sacrée distorsion de concurrence, ça, et bien au-delà des sommes à rembourser, je ne m’appelle plus « canard » !

Les agriculteurs annoncent d’ailleurs qu’ils acceptent bien le soutien mais ne feront aucun remboursement. C’est de bonne guerre, chacun ferait de même leur place !

Notre jeune ministre, plein d’illusions et de théories, doit sortir de l’ENA…

Témoignages flous (et fous…)

Les premiers témoignages avaient indiqué que le petit garçon de 9 ans mort sur l'étang de Pontpoint avait été heurté par un jet-ski alors qu’il se baignait dans celle-ci.

Après vérifications, il apparaît que c’est lui qui conduisait le jet-ski et qu’il faisait la course avec son frère de 8 ans ( !) et un adulte !

Je ne reviendrai pas sur l’aberration de laisser de tels engins entre les mains d’enfants, mais l’acuité des premiers témoins force l’admiration :

Ouf ! Nous sommes probablement passés à côté d’une guerre intergalactique : ils auraient pu nous annoncer que le gamin avait été enlevé par des martiens et s’était tué en sautant de la soucoupe volante !

Ouf !

Molex ne mollit pas…

Si je comprends bien, les ouvriers de Molex ont commencé par voter la grève générale.

Mais l’entreprise, après la molestation (molextation ?) d’un de ses représentants américains, a décidé de fermer le site.

Les ouvriers ont aussitôt décidé de reprendre le travail et attaquent la société pour fermeture abusive.

Ils annoncent en même temps que, dès que l’usine sera réouverte, ils se remettront en grève…

Si ce n’est pas tout faire pour embêter le monde, ça… !

Traders sans scrupules…

Les traders ont réagi aux protestations émises vis-à-vis des primes incroyables qui leur sont prévues (1 Milliard à la BNP, 35 aux USA) : (en substance) « c’est tout à fait normal que nous soyons rémunérés sur l’argent que nous faisons gagner à la banque… »

Ils se prennent pour Dark Vador, le génie du mal ?
LVPC
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mercredi 5 août 2009

Les médias, théâtre d’ombres pour des ombres


Texte écrit fin Août 2007

Regardez-vous parfois les informations à la télé ? Ecoutez-vous quelque fois la radio ? Vous arrive-t-il de lire le journal ? Alors vous êtes sans doute comme moi : vous avez l’impression que tout va mal. Bombes ininterrompues en Irak, crise de la bourse, PIB français en berne, et pour la meteo, la pluie et le froid en plein été.

Sans compter le pétrole qui s’épuise, la forêt amazonienne qui disparaît, la banquise qui fond, la couche d’ozone qui se désagrège… On se croirait dans la chanson de Bernard SCOTTO : J'ai la rate Qui s'dilate, J'ai le foie Qu'est pas droit…

C’est fou ce qu’on s’évertue à nous remonter le moral. Toute la misère du monde nous tombe dessus chaque matin au moment de la toilette (si comme moi vous écoutez la radio à ce moment-là)…

Et puis, j’ai du mal à suivre : un raz de marée épouvantable détruit une bonne partie de l’Asie du sud-est. Pendant quinze jours on ne parle que de ça. Puis silence radio complet. Sans doute que tout est arrangé... Les journalistes ont donc raison de nous rappeler alors la famine au DARFOUR avec ses millions de morts (vous avez remarqué vous aussi qu’ils parlent tous du même sujet en même temps : quelle belle coordination !). Cela dure quelques jours, le temps de voir un de nos ministres résoudre le problème. Puis c’est un tremblement de terre meurtrier pendant quatre jours, avant de passer à autre chose…

C’est bien la télé ! On est au courant de toutes les catastrophes ! A croire que celles-ci se programment spécialement pour TF1, afin que le JT ne soit pas en panne !

Mais ce qui est remarquable, c’est que les problèmes les plus graves se résolvent les uns après les autres par une sorte de magie télévisuelle. Du moins on peut l’espérer puisque, ensuite, on n’en parle plus pendant des mois. Si ces désastres n’étaient pas soldés, il est certain que les journalistes, sérieux comme ils sont, nous en parleraient régulièrement tant que la situation ne s’est pas rétablie. Pourquoi sinon, en effet, tant chercher à nous impressionner au début par des images chocs et une répétition qui tourne à l’obsession, si ce n’est pour nous mobiliser à aider les malheureux ? A moins que ce ne soit pour flatter nos instincts sadiques, pour montrer simplement ces souffrances ? Le marquis de Sade faisait moins bien dans le genre.

Non, en réalité, tout ce tapage médiatique est réalisé pour recueillir les idées de nos concitoyens. Et cela marche à merveille ! A chaque fois, les solutions fusent des auditeurs. Ainsi, ces derniers jours, un pédophile venant sortir de prison n’a pas été placé immédiatement sous contrôle, faute de moyens de la Justice, et en a profité pour violer aussitôt un petit garçon. Instantanément, la sagesse populaire a exigé que tous les psychopathes soient enfermés à vie.

Il est vrai qu’il n’est pas tout à fait normal que les enfants se fassent violenter au coin des rues, et c’est tout à fait sympathique que l’opinion publique se mobilise ainsi. L’enfermement à vie devrait certainement résoudre le problème. Il faudra toutefois des centres d’accueil (on disait des asiles de mon temps), et donc des communes et des riverains qui acceptent cette cohabitation, génératrice de troubles et de baisse des prix immobiliers. Ainsi, si nos chers concitoyens veulent à tout prix de telles installations, c’est bien sûr chez les autres, le plus loin possible de chez eux. Pas de problème pour trouver un tel emplacement !

Pourquoi aussi ne pas étendre cette logique à tous ceux que nous aimerions bien voir éliminés, les trafiquants de drogue, les escrocs en tout genre, les meurtriers, les voleurs et autres hold-upers, les brûleurs de voiture le week-end, les grévistes qui paralysent les transports les jours de travail…, sans oublier notre voisin de palier qui fait trop de bruit… La France se transformerait alors en immense prison…

Vous me direz que cela permettrait déjà de mieux circuler en voiture. Encore faut-il que nous ne soyons pas dans le lot, dénoncés par quelque fâcheux que nous n’aurions pas salué en allant promener le chien !

En fait, tous ces problèmes télévisuels se résolvent (ou non…) sans qu’on s’en occupe réellement, en dehors des acteurs directs, qu’on laisse tranquillement se dépatouiller tous seuls. Je suis toujours frappé par ce contraste entre le bon sens dont fait preuve chaque homme et chaque femme dans sa vie de tous les jours et le manque de responsabilité que nous montrons au niveau collectif. Ainsi, nos concitoyens peuvent-ils très bien être d’un pragmatisme absolu pour choisir l’école de leur fille ou lorsqu’ils vont acheter leurs légumes au marché, en essayant de penser à tout, alors qu’ils raisonnent si peu —ou si mal— dès qu’il s’agit de questions qui ne les concernent pas immédiatement et directement. On les comprend car ils ont déjà tellement de mal avec leurs propres affaires ! Mais en se cachant la tête dans le sable, l’autruche laisse sans défense la plus partie la plus charnue de sa personne ! Gare aux coups de pieds dans les fesses !

Les hommes politiques y mettent aussi du leur en caressant toujours dans le sens du poil leurs supposés électeurs. Envisage-t-on d’enfermer les pédophiles à vie comme on l’a vu ? Excellente mesure pour les fans du parti au pouvoir, mais défaut déplorable de réflexion et mesure inadaptée pour les opposants. Suite à un accident grave, le Ministre réagit-il rapidement ? C’est de la précipitation et de la démagogie pour la presse. Prend-t-il un peu de temps ? Il s’en fout ! Ne fait-il rien ? Il ne fait jamais rien ! Le débat politique donne parfois l’impression de ces cours d’écoles primaires où toute la joie de nos enfants consiste à se chamailler par principe, rien que pour s’affirmer. Quels grands enfants que nos élus ! Ils sont si attendrissants, ces petits !

Ce serait vraiment moins drôle si, dans le cas de tous ces désastres annoncés, des experts prenaient le temps d’instruire complètement les dossiers avec les solutions à adopter et leurs répercussions, en visant le bien collectif sans idéologie et en toute transparence.

Ce serait complètement triste si les journalistes et nos mandants prenaient au sérieux ces questions et en assuraient un suivi effectif jusqu’à résolution.

Ce serait enfin d’un ridicule absolu si le français moyen se sentait partie prenante, examinait posément et sérieusement la question, puis acceptait d’ouvrir son portefeuille si nécessaire (par exemple pour renforcer les moyens de la Justice).

Heureusement que cela n’a aucune chance de se réaliser.

Théâtre d’ombre pour des ombres, la télévision a bien raison de continuer à faire défiler des images terrifiantes, à la manière de la caverne de Platon, dont les habitants enchaînés ne voyaient du monde que des silhouettes en trompe l’œil, sans pouvoir intervenir.

Elle a aussi raison de ne parler que de ce qui va mal. Comme le dit la blague citant une affichette supposée placée gare de l’est : « nous informons les honorables passagers que les trains prévus pour Strasbourg demain entre 14 h 15 et 15 h 07 partiront exceptionnellement à l’heure ».
On ne parle que des trains qui déraillent. Prenons garde que nous ne déraillions pas nous aussi !
LVPC
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La carte d’identité

Suite des mésaventures courantes d'un français moyen.
Texte écrit en 2007

Il faut aussi parler des cas où tout marche bien. C’est rare mais ça fait plaisir. On en oublierait presque les colères et les crises prises dans les autres cas. Félicitons ici les hommes et femmes qui ont pris à cœur de bien nous servir, et même de nous faire plaisir, alors qu’ils eussent pu rester dans la cohorte infernale de ces gens qui s’évertuent à nous pourrir la vie.

Voici une histoire qui avait mal commencé mais qui s’est bien terminée. A vrai dire, j’avais été terrorisé au début.

Lors du retrait d’un recommandé à la poste, le préposé, consultant ma carte d’identité, m’avait annoncé d’un ton revêche qu’elle était périmée. Auparavant, sa durée de vie était illimitée mais, depuis les nouveaux formats « carte de crédit », elle a une date de péremption, tout comme les yaourts. C’est du reste raisonnable, mais il faut y penser !

Bien que je sois correctement habillé, mon interlocuteur me considérait visiblement comme un fraudeur en puissance ─il devait être de mauvaise humeur ce jour-là─ et j’eus toutes les peines du monde à lui expliquer que, même périmée, la carte restait valable pour les opérations courantes telles que celle-ci (ce qui est vrai). Et je réussis finalement à récupérer ma lettre. Fin du premier acte.

Je commençais toutefois à « flipper » à la perspective des formalités sans doute insurmontables qui seraient à remplir pour renouveler ce véritable droit de vivre qu’est ce petit bout de plastique. Je parle bien entendu de la carte d’identité.

On se sent parfois peu de chose lorsqu’on constate que, dans nos sociétés dites civilisées, nous n’existons que par notre n° de sécurité sociale, notre n° fiscal ou notre carte d’identité. Tout comme les veaux de batterie, dont l’individualité pourtant certainement attachante se résume à un numéro et à une bague attachée à leur oreille. Certainement qu’un veau a aussi des peines de cœur, des soucis de santé, des envies, des espoirs… et ne se rend pas compte de son état de « pion », engagé en sursis dans un voyage inéluctable vers la mort. C’est dans ces cas-là que l’on réalise que nous sommes en réalité nous-aussi des veaux de batterie…

Toujours est-il que je me branche sur mon Internet favori, puis sur le site de l’administration et tape le mot-clef magique : carte d’identité. Devant mes yeux ébahis (encore toutes mes félicitations à l’État pour ce site Internet) s’affiche aussitôt une fiche claire qui énonce les pièces à réunir, soit des photos d’identité au format normalisé, un extrait d’acte de naissance et une attestation de domicile.

Concernant les photos, un photomaton proche, et qui fonctionnait ce jour-là, me les fit immédiatement. Concernant l’extrait d’acte de naissance, le site m’aiguilla également vers celui de la mairie ad-hoc et le remplissage d’une fiche simple me permit de recevoir gratuitement la pièce quelques jours après. Ma femme et moi, nous croyions rêver…

Lorsque la machine fonctionne bien, c’est-à-dire lorsqu’on correspond parfaitement aux petites cases que le concepteur du programme a prévu, tout est merveilleux. Cela dédommage des crises prises à répondre à ces répondeurs automatiques qui égrènent (à 0 .34 € la minute) des choix sans fin avec deux options finales quasi-systématiques : soit vous ne répondez pas aux rubriques (ouste ! dehors !), soit les opérateurs sont occupés et la « voix » vous invite à rappeler. Ah, la poésie de ces standards qui exploitent une idée absolument géniale : faire payer au client ses propres déficiences !

Et plus il y en a, meilleur est le gâteau ! Votre ordinateur tout neuf est en panne ? Hop ! Le fournisseur récupère le bénéfice qu’il n’a pas fait en cassant ses prix sur Internet ! L’opérateur qui gère votre téléphone portable ou votre ADSL survivrait-il s’il était au-dessus de tout reproche ? J’en doute ! Ce qui est vraiment malheureux, c’est que nous ne puissions pas en faire autant ! Pourquoi ne pas mettre à l’amende la police lorsque nous loupons un stop ou le fisc lorsque nous sous-évaluons notre déclaration ? Pourquoi la pompe à fric ne fonctionne-t-elle toujours que dans un seul sens ?

Revenons à notre « CIN ». Je rassemble les pièces précédentes et, comme je veux être sûr de ne pas être rembarré comme un malpropre, je me munis de plus de mon livret de famille et de trois attestations de domicile sous la forme de factures de téléphone et d’électricité soigneusement imprimées à partir des sites Internet ainsi que de mon RIB (relevé d'identité bancaire). Je me dis que j’ai tout ce qui est possible et Je m’achemine vers le service d’état-civil de la Mairie, bardé à la fois d’assurance et de mes papiers.

J’ai pris la précaution de téléphoner au préalable afin de connaître les horaires et j’arrive à l’ouverture. Chic la salle est vide ! Deux préposées s’affairent à allumer leur PC, mais de client, nenni ! Je me précipite ! C’est sans compter avec une dame assise derrière un comptoir à l’entrée et dont l’unique fonction est de faire retirer un ticket numéroté aux nouveaux arrivants.

Elle m’intime donc de le faire. Je m’excuse et lui explique que, comme il n’y a aucune attente, j’ai cru que le ticket n’était pas nécessaire. Non, cela doit être écrit dans le règlement, il faut le ticket, même s’il ne sert à rien ! Finalement tout est bien plus simple comme cela. Tout est écrit, systématique. On nous dresse comme feu le chien de Pavlov. Et le fonctionnaire n’a pas à réfléchir. Il n’est d'ailleurs pas là pour cela. Il serait d'ailleurs bien plus simple de ne pas mettre de fonctionnaire du tout et d’installer une porte blindée qui ne s’ouvrirait que moyennant le ticket. Le ticket ne sert à rien, mais il est écrit qu’il le faut. Alors, malheur à celui qui sort des rails et ne l’a pas ! La machinerie administrative de s’en remettrait pas ! Nous serions le grain de sable de Cléopâtre. Tout l’édifice s’écroulerait.

Je prends mon ticket. Quelque temps après, un écran que je n’avais pas vu clingue (ou fait « cling ! » si vous préférez) et, miracle, mon n° s’affiche. Comme quoi la technique est formidable ! Je cours, je vole ! Je suis très poli : « bonjour madame, j’espère que je ne vous dérange pas trop ! ». Cette dame est formidable : elle comprend tout de suite le problème. Elle épluche mes papiers et remplit à ma place un formulaire.

Tout à l’air d’aller le mieux possible dans le meilleur des monde quand elle sourcille : « vous n’avez pas d’originaux pour les factures d’EDF et de téléphone ? » me demande-t-elle. Je lui réponds que cela n’existe plus. Cela semble fortement la géner. Elle s’adresse alors à une collègue arrivée entre-temps. Celle-ci confirme qu’il faut des originaux.

J’ose remarquer qu’il s’agit en fait d’originaux puisqu’ils sont directement issus du site de la société, sans copie ou autre artefact. « Non, pour l’administration, ces impressions sont assimilées à des copies ». Je sens qu’elle est très contrariée de me contrarier. Elle essaie de toutes ses forces de trouver une solution. « On peut essayer, me dit-elle, mais vous savez, cela ne dépend pas de nous. A la préfecture, ils sont très à cheval sur ce point. Votre dossier a toutes les chances d’être refoulé. Il faudrait que vous demandiez une attestation par courrier.»

Je montre mon RIB, qui est quand même la pièce qui atteste que j’habite bien là où j’habite puisque c’est là que me sont adressés chéquiers et courrier bancaire. Mais cela n’est pas prévu. Sa copine et elle réfléchissent intensément : « Peut-on prendre le risque ? ». Je les soutiens : « je pars en vacances dans 3 jours, je n’aurai pas le temps de recevoir le papier », argue-je. Finalement, et au grand désespoir de ces dames, le dossier est mis au départ. Fin du premier acte. Je me sens dans la peau de César passant le Rubicon, le sort en est jeté : alea jacta est !

J’ai toutefois une pensée émue pour tous ceux qui n’ont pas tous les papiers en règle comme moi : les français nés à l’étranger, les rapatriés, les étrangers nationalisés, les SDF…

Ma fille elle-même, qui était revenue 3 mois auparavant d’HawaÏ après un séjour de 6 ans, avait rencontré toutes les difficultés imaginables. Imaginez : elle n’avait pas de n° de sécurité sociale puisqu’elle avait commencé à travailler là-bas après un mastère. Elle n’existait donc pas administrativement. Elle ne pouvait pas entrer dans les systèmes informatiques. Donc pas d’inscription comme chercheuse d’emploi, pas d’assurance maladie (naturellement) et heureusement que nous étions là pour qu’elle puisse avoir un logement ! Essayez un peu de trouver un appartement avec des bulletins de salaire hawaïens, sans emploi en France, sans quittance de loyer précédent… ! Gagner le 200 mètres nage libre devant Laure Manaudou est certainement plus facile. L’informatique et les réglementations n’ont pas pensé à tout, et en particulier à nos enfants prodigues qui développent l’influence de la France à l’étranger. Restons bien chez nous. Surtout ne quittons pas notre village. Et accueillons le plus mal possible les « étrangers » (même s’ils sont français !).

Mais j’ai parlé d’un succès. C’est parce que la suite s’est déroulée sans encombre, et même de façon étonnamment parfaite. Jugez-en : Un mois et demi plus tard, je me dis qu’il serait temps de prendre des nouvelles. Je passe à la mairie. Las, une queue monstrueuse patiente tandis que nos deux préposées s’activent. J’indique à la cerbère de l’entrée que je voudrais simplement savoir si ma carte d’identité est arrivée et que, si c’est le cas, je ferai la queue très volontiers. Il me semblerait par contre exagéré d’attendre deux heures si ce n’est pas le cas. Cette dernière me répond avec tact qu’elle n’en sait rien et qu’il me faut attendre. Je m’installe donc debout dans la file, car tous les sièges sont pris.

Pourtant, mon argumentation a-t-elle créé un début d’illumination dans sa cervelle embrumée par 30 ans de stationnement imperturbable et inactif au même poste (cette dame est d’un certain âge et semble avoir été créée avec le meuble qui la supporte) ? Je la vois qui quitte son siège et va s’enquérir auprès des employées —non pas celles qui conversent avec les clients, mais celles qui, sur les sièges arrières, contemplent le tout avec l’air dynamique des crocodiles qui font la sieste dans un reptilarium. Sans doute sont-elles là pour valoriser les deux qui travaillent (et pour aider à dépenser nos impôts locaux…). Aussitôt, l’une se dirige vers un classeur à tiroirs et consulte des dossiers. Je me dis que c’est peut-être pour moi. Effectivement, la dame de l’entrée revient et m’indique que la carte n’est pas arrivée. Quel ange cette dame ! Je vais pouvoir éviter au moins deux heures de temps perdu ! Qui aurait pu raisonnablement imaginer que j’aurais pu y échapper ? Le deuxième acte s’achève ainsi. C’est un succès dans la mesure où le pire a été évité.

La perfection a toutefois été atteinte lorsque, deux semaines plus tard, mon téléphone portable a bipé. En le consultant, j’ai trouvé un SMS qui m’annonçait l’arrivée de ma carte. Ainsi, l’administration n’acceptait pas mes attestations par Internet mais recourait au SMS ! Je m’en suis frotté les yeux d’incrédulité, moi qui en suis simplement à l’apprentissage de ces messages. La vie est merveilleuse car elle nous surprend toujours ! Simultanément, une lettre me l’annonçait aussi. Fin du combat ! J’ai donc maintenant une carte d’identité à jour ! Mais que me réserve le renouvellement ?

Bah, n’y pensons pas… Carpe Diem, goutons l’instant présent !

LVPC

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Les clefs de la voiture !

Suite des mésaventures courantes d'un français moyen.
Texte écrit en 2007

Avez-vous un chien ? Si oui, vous connaissez les joies d’une affection sans réserve, d’un accueil toujours frétillant, d’une gentillesse inconditionnelle. Mais aussi celles des ballades quotidiennes, que l’on ne ferait pas sans cela, et qui nous permettent de redécouvrir la nature, voire de se redécouvrir soi-même.

Après le départ de nos grands enfants tel l’envol des oisillons hors du nid, la maison nous paraissant soudain très vide, j’ai décidé d’avoir un chien. Direction donc Internet afin d’acheter un guide sur la conduite à tenir vis-à-vis de la bête, d’accumuler le maximum d’informations et de consulter l’offre.

Finalement nous avons décidé d’apporter le bonheur à une chienne recueillie par la SPA, un croisement très élégant entre un labrador noir et un dalmatien, que nous avons appelé derechef et de façon très originale « Belle ».

Disons tout de suite que nous n’avons rien regretté. Belle nous donne toute les joies du monde. Caline, obéïssante, dynamique, c’est une copine de tous les instants. Tous ceux qui ont eu un chien vous diront combien on s’y attache.

Tout ceci pour revenir à ce Vendredi de Mars où je partais promener l’animal. Notre pavillon se trouve en pleine zone citadine, avec pour tous promenoirs les trottoirs souvent jonchés d’excréments canins et de débris de verre. De plus, les véhicules frôlent à toute vitesse les piétons qui ont la folie de s’y aventurer, une promenade est alors aussi paisible que la ronde d’un peloton de GI dans les ruelles de Bagdad.

J’ai donc pris l’habitude d’emmener la bête en voiture jusqu’aux divers espaces boisés des environs, où elle et son maître peuvent alors s’ébattre en liberté sans crainte. Belle monte donc dans le coffre de notre voiture. Je me penche pour lui mettre sa ceinture de sécurité, en l’occurrence une chaîne fixée à un anneau, sans lequel elle serait rapidement sur mes genoux.

Je referme le coffre sans m’apercevoir que, en me penchant, la clef a subrepticement glissé de la poche de poitrine où je l’avais soigneusement rangée, et est tombée. Et c’est là que le drame se noue…

Il faut vous dire que notre voiture est une voiture d’occasion récemment achetée et seule une clef nous a été fournie avec la voiture. Nous aurions naturellement dû en demander une autre auprès du garage (car ces clefs à « bips » contiennent un microprocesseur qui interdit toute reproduction par un néophyte) mais, que celui qui n’a jamais oublié une action essentielle —comme d’acheter des petits pains au chocolat pour le petit déj du lendemain matin ou de tuer sa belle mère— nous jette la première pierre, nous ne l’avons pas fait…

Nous voilà donc avec Belle à l’intérieur de la voiture fermée aussi hermétiquement qu’une huitre attaquée par un bigorneau perceur, et sans possibilité de libérer notre pauvre animal, tandis qu’un soleil ardent (le mois de Mars de cette année avait été caniculaire) promet de porter sous peu à ébullition le contenu du véhicule. Panique à bord !

Armé d’un fil de fer passé par le léger interstice qui subsiste entre la glace des portières et la carrosserie, j’essaye d’actionner la commande manuelle d’ouverture à l’intérieur, comme j’ai vu les voleurs le faire au cinéma. Les voisins se joignent à moi mais, malgré tous nos efforts réunis, rien ! J’ai toujours été envieux des malfrats des films qui ouvrent votre porte de sécurité avec un cure-dent, pénètrent dans votre voiture et la mettent en marche en joignant simplement deux fils… Ils doivent avoir un truc…

Aujourd’hui j’ai donc l’impression d’être une cruche. Et cette impression va se confirmer très vite. En effet, au bout de deux heures d’efforts et alors que je commence à me résigner à retrouver ma chienne sous la forme d’une carcasse rôtie (d’où le nom des hot-dogs), un de nos garagistes habituels (nous partageons tout avec les voisins) vient à passer par là par hasard. Nous lui expliquons notre galère. Il sort un outillage essentiellement constitué de petites barres très fines de son coffre et nous ouvre l’habitacle en moins de deux. Impressionnant ! Dans ces cas-là, on salue l’artiste ! Mais, ouf ! Belle est sauvée ! Cela vaut bien le pourboire astronomique que je verse à notre sauveur sous le choc de l’émotion. J’espère qu’il aime les chiens !

Donc, le lendemain, je joins le vendeur de notre petite auto et m’étonne de n’avoir qu’une clef. Ce dernier m’explique que, pour les véhicules d’occasion, il peut n’y en avoir qu’une (je saurai plus tard que c’est faux), et qu’il me reste à en acheter une seconde. Aussitôt dit, aussitôt fait. Je vais au magasin du garage et commande ma clef. Un vendeur charmant (pourquoi les vendeurs sont-ils toujours aussi charmants ?) me promet que la clef sera prête rapidement et il me rappellera pour me prévenir. L’affaire est dans le sac ! Napoléon devait se dire la même chose avant Waterloo et Blüsher.


2 mois passent. M’étant mis imprudemment dans l’esprit que le garage ferait signe, je n’y pense plus. Soudain, ma femme me le rappelle. Je téléphone illico au garage. La clef est arrivée ! Je cours, je vole !

Hélas, sur place, il apparaît que la clef n’est pas la bonne. C’est une simple clef sans le « clip » qui permet l’ouverture à distance. Or j’aime bien ce gadget. Il permet aussi de retrouver facilement sa voiture sur un parking plein. Qui n’a pas déjà passé des heures à chercher sa voiture au sein d’une multitude de véhicules « ennemis » ?

Je passe donc une nouvelle commande. Nous sommes en Mai. Un autre vendeur, tout aussi charmant que le premier, m’assure que tout sera réglé sous peu. Pour que je ne m’inquiète pas, il m’indique qu’il me téléphonera dès réception de l’objet du délit.

Je n’ai jamais su résister au charme. Rassuré, je vaque à mes affaires habituelles pendant encore deux mois. Juillet arrive et nous nous préparons aux vacances. En récapitulant nos besoins, soudain un éclair nous frappe : et la clef !

Retéléphone au garage, cette fois-ci un peu énervé. Mon interlocuteur me calme. Il recherche la commande sur sa console. J’ai le double et peux donc lui donner les références précises. Pas trace ! Le vendeur charmant qui l’avait passée n’existe plus. Il a quitté l’entreprise. Peut-être a-t-il emporté la commande avec lui ! Mais le nouveau vendeur (le troisième déjà, ils ont les moyens dans ce garage !) me promet que ce n’est qu’une question de jours. Il me téléphone dès que c’est prêt !

Et là un premier miracle se produit. Deux jours plus tard un coup de téléphone de la secrétaire. Elle commence la conversation en me disant : « ne criez pas ! Je ne supporte pas les engueulades ! » Je me calme en me disant que, quelque part, c’est une fille qui n’y est pour rien. Je me dis aussi que, la crainte de l’engueulade étant le début de la sagesse, nous progressons.

En continuant donc avec douceur, j’apprends que la clef est bien là mais non la télécommande, car il faut les deux, et le vendeur précédent n’a passé la commande que pour la première ! Pourtant, il a pris tous les renseignements pour cela, car elle me redemande les mêmes. Mystère ! Dans ce garage, l’information s’évapore ! Heureusement qu’ils sont nombreux. Je vais bientôt connaître toute l’équipe ! Peut-être que c’était cela le but caché. Ils ne font pas de la vente mais du relationnel. Peut-être sont-ce aussi des tests d’usure psychologique et que je suis sans le savoir le cobaye d’un programme de l’INSERM ?

Mais, en poursuivant notre conversation qui reste aussi calme qu’un trimaran au cœur de l’anticyclone des Açores, cette (vraiment) charmante dame m’apprend aussi que le coût total sera à la hauteur du délai pris depuis ma première demande, soit maintenant 5 mois, c’est-à-dire astronomique. Ah ! On ne m’avait pas dit ça ! Mon interlocutrice pressent que le calme actuel devient celui qui précède les cyclones sous les tropiques et prend tout de suite les devants : « ne criez pas ! » Et ajoute-t-elle : « c’est bien une voiture d’occasion ? ». Je confirme. La voiture est récente mais elle est bien. Alors me dit-elle sans vergogne, « vous auriez du avoir deux clefs. C’est le vendeur occasion qui devrait payer la clef ! ».

J’étais assis, heureusement. Je juge inutile de faire remarquer à cette dame dont je ne connais que la voix mais qui doit être ravissante, que j’ai commencé par cela. Très calmement, je susurre : « vous pouvez voir avec lui ? ». Peut-être qu’ils arriveront à se mettre d’accord entre eux si je ne m’en mêle pas. Un silence suit. Elle reprend « il est en congés jusqu’à la fin Août ! ». Tilt ! Nous n’aurons pas notre clef pour les vacances !

Et bien, nous avons fini par avoir notre clef, après 6 mois d’attente.

Cette aventure est totalement véridique, dans le moindre détail. Elle continue de montrer le monde kafkaïen dans lequel nous vivons. Ce garage n’est certainement pas pire que les autres, et sans doute mon cas a-t-il été exceptionnel. Mais comme ce genre de mésaventure arrive de plus en plus fréquemment, on peut se demander si l’exceptionnel ne devient pas la règle…

Peut-être est-ce le bon Dieu qui veut nous tester. Peut-être que tous ces gens qui s’évertuent à nous empoisonner la vie sont en réalité des saints qui nous ouvrent la voie du paradis, épreuve après épreuve. Alors tous les espoirs nous sont permis.

Mais, Brrr ! Leur paradis administratif, je ne sais pas si cela me tente…

LVPC

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net