Actualité du 19/12/09 matin : Le sommet de Copenhague aboutit à une déclaration générale non contraignante et très critiquée
Ce matin, tempête dans le Landerneau médiatique et politique suite au « fiasco » du sommet de Copenhague sur la préservation de la planète et la réduction du réchauffement climatique.
Mais, cher lecteur, qui pouvait penser que 192 chefs d’État, aux préoccupations, aux intérêts et aux contraintes internes multiples et divergentes, pourraient se mettre tous d’accord, sans exception ? Quand on vise l’unanimité ne se condamne-t-on pas à l’avance à l’échec et à l’immobilisme ? N’est-ce pas « saboter » à l’avance une démarche que de partir sur ce principe ?
On ne peut donc qu’être étonné de l’étonnement et des cris d’orfraie des uns et des autres. La vraie question est de savoir quel sont ceux qui ont organisé le sommet à l’origine et l’ont orienté vers la recherche du consensus parfait. Ceux-ci l’ont ainsi — consciemment ou inconsciemment— condamné d’avance.
Ce principe de l’accord absolu est à l’évidence celui de l’inefficacité absolue. La préservation de la planète en pâtit maintenant depuis des décennies (de même d'ailleurs que l’Europe, l’ONU et plus généralement toutes les grandes tentatives pour améliorer globalement notre monde).
Alors abandonnons cette quête de l’impossible, qui nous réduit au sur-place.
Maintenons bien sur une concertation internationale élargie, mais, pour l’action, que ceux qui veulent —et peuvent— agir s’unissent et « foncent ». Ce sera autant d’acquis pour le progrès.
Avançons et cherchons à attirer de plus en plus d’amis par notre exemple.
Maintenons seulement les grandes « messes » pour renforcer l’implication des peuples et isoler les fâcheux.
Un petit groupe décidé vaut bien mieux qu’une grosse troupe qui ne fait rien.
Le Vilain Petit Canard
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