jeudi 19 novembre 2009

Foot-Ball : nos bonnets d'ânes 2009

(modifié le 22/11/09)

Actualité


Foot-Ball : Après un match chaotique et sur une main de Thierry HENRI non vue par l’arbitre, l'équipe de France arrache le nul 1-1 et se qualifie pour la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud…


Nous avons le déplaisir de décerner les bonnets d’ânes 2009 du blog :

D'abord à notre sélectionneur national, Raymond Domenech, qui a réussi l’exploit, alors qu’il disposait de joueurs exceptionnels —et cela s’est vérifié au plan individuel toute l’année— de constituer une équipe sans âme, sans génie, incapable de construire un jeu cohérent et percutant.

Derrière lui, mais tout aussi méritants, les dirigeants de la fédération, qui l’ont maintenu alors que les preuves de son incapacité s’accumulaient.

Leur mérite est d’autant plus grand que cette fédération, la FIFA (Fédération Internationale de la Fraude Active), a toujours fait tout ce qu’elle a pu pour soutenir la triche (tirages de maillots, crocs-en-jambes, poussées, etc, etc) et fidéliser un public de sauvages, appelés pudiquement supporters. Le Foot est ainsi devenu un beau sport, sain et vivifiant.

Enfin, les derniers trophées vont aux joueurs, des champions reconnus mais qui ignorent avec raison —puisqu’on ne sanctionne pas— toute éthique sur le terrain ou lorsqu’ils touchent leur paye démesurée. Ils donnent ainsi un excellent exemple à la jeunesse.

Fermez le ban !

Le Vilain Petit Canard

N’hésitez pas à écrire vos commentaires !

dimanche 15 novembre 2009

Les amis d’Amnesty

Que des opposants soient emprisonnés pour leurs seules opinions
Que des enfants soient exploités sans pitié
Que des femmes soient battues et piétinées
Que des dictateurs massacrent sans vergogne

Dans l’ombre, des milliers d’hommes et de femmes se lèvent et protestent
Ennemis des abjections et des crimes
Soutiens des victimes dans la solitude
Témoins sans relâche de nos vilénies

Cette multitude silencieuse et modeste
Ces gardiens discrets de la paix et de la dignité
Ces téméraires qui affrontent les puissants

Ce sont les membres d’Amnesty international.

Honneur et reconnaissance !

samedi 14 novembre 2009

Délires et paranoïa médiatiques

Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais, en ce moment, je trouve l’ambiance nationale détestable.

Sur les ondes ce n’est que déferlement de critiques contre tout ce qui est fait :

La vaccination contre la grippe H1N1 ? Un gouffre financier au profit des grands groupes pharmaceutiques, avec en sus un vaccin dangereux, à éviter à tous prix ! Pourtant, dans la plupart des autres grands pays, on se vaccine (c’est même un enjeu national aux USA) et les pays pauvres se plaignent de ne pas pouvoir le faire. Imaginez, si rien n’avait été prévu, que n’aurait-on pas entendu, sans doute des accusations de génocide à tout le moins !

Sarkozy était-il à Berlin le 8, le 9 ou le 10 Novembre ? Cela devient une affaire d’état. On scrute les déclarations de ses amis qui y étaient aussi pour déceler la plus petite incohérence. La patrie est en danger !

Le député UMP Eric Raoult critique la lauréate du Goncourt qui a déclaré «trouver la France de Sarkozy monstrueuse». Aussitôt le « buz » devient tornade : la liberté d’expression est remise en cause, les écrivains ne sont plus libres !

Le terroriste Charles PASQUA, ancien parrain du SAC de sinistre mémoire, veut faire sauter la république et les médias reprennent la menace à cœur joie. Sauve qui peut !

Pas un jour sans une nouvelle tempête médiatique pour des motifs insignifiants.

Ce blog a largement montré qu’il n’est pas pour le pouvoir en le critiquant souvent.

Toutefois, ce harcèlement permanent pour des détails sans importance réelle devient insupportable. Il ne grandit pas leurs auteurs.

En abaissant notre Président, on abaisse aussi la France.

A quand une opposition intelligente qui expose ses projets sur les problèmes essentiels et débat de façon constructive ?

A quand des journalistes qui sachent faire le tri entre l’essentiel et l’accessoire et qui ne se bornent plus à servir de chambre de résonnance à toutes les rumeurs et à tous les ragots ???

Le Vilain Petit Canard

mardi 10 novembre 2009

De murs en murs …


Actualité du 09 septembre 2009:


Le 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin.
Aux USA, Le Président Barakh OBAMA se heurte à une forte opposition contre son projet de couverture santé pour tous les américains. Il a obtenu, après beaucoup d’efforts, une victoire très serrée à la chambre des représentants, mais rien n’est encore gagné. Le combat s’annonce difficile au Sénat.

Ces deux événements, en apparence décorrélés sont pourtant bien le symbole de notre époque et de ses difficultés :

La chute du mur de Berlin a symbolisé l’échec du communisme face au capitalisme :

D’un côté une bureaucratie sensée garantir l’égalité des droits de tous et donc un progrès collectif, de l’autre la liberté du marché et le triomphe des plus entreprenants et des plus habiles.

Rationnellement, le premier système semblait plus juste et plus porteur de progrès humain, et de nombreux penseurs de Platon à Marx ou Engels l’ont défendu.

C’est pourtant le second qui a triomphé, et nous vivons effectivement depuis dans un monde dominé par la loi du marché.

Est-ce l’idéal ? L’exemple américain arrive à point nommé pour nous démontrer le contraire : après la crise des subprimes et de la spéculation financière, qui ont causé tant de dégâts, rencontrer tant de difficultés pour faire accepter que les pauvres ont aussi besoin de se faire soigner, montre bien à quels excès le libéralisme conduit.

Alors, c’est un second mur qui est en train de tomber : celui de la croyance absolue dans le marché.

En fait, si on y réfléchit bien, l’homme s’est trompé chaque fois qu’il s’est fixé aveuglément une idéologie comme règle de vie, que ce soit une philosophie, une règle politique ou même une religion. Les guerres et l’extrémisme actuel en sont aussi la démonstration.

Alors que faire ?

L’homme est depuis toujours en quête de grandes valeurs collectives qui lui expliquent le bien et le mal et lui indiquent la voie à suivre.

Malheureusement, le monde réel est trop compliqué pour obéir à des idées simples. Chaque action a sa réaction contraire et la difficulté permanente est de trouver le juste équilibre entre les deux :

On peut reconnaître qu’une religion apporte du réconfort et de la morale mais, lorsqu’on place la loi de Dieu au-dessus de celle des hommes, on aboutit rapidement à l’intolérance.

La loi du marché permet effectivement de favoriser en permanence les meilleurs, et donc de faire progresser l’humanité, mais elle sombre facilement dans les intérêts particuliers et se retourne alors contre la collectivité.

Les partis politiques sont indispensables car on ne peut rien faire seul. Mais, lorsqu’ils se transforment en sectes de la pensée unique, ils quittent la démocratie pour devenir de simples outils de pouvoir.

Les idées de liberté, de fraternité, d’égalité sont des valeurs irremplaçables. Mais, dès qu’elles servent de slogan pour mobiliser les troupes, elles peuvent se transformer en dangereux moteurs de guerres.

Ainsi devons-nous apprendre à utiliser les grands principes avec recul et raison garder.

Les idéologies absolues, qu’elles soient une religion, une règle économique, un parti ou des valeurs, sont autant de murs qui encadenassent notre pensée et la font quitter la raison.

C’est de murs abattus en murs abattus que l’humanité progresse et se libère.

Berlin nous a montré l’exemple. Sachons continuer à renverser les nombreux murs qui .nous enserrent encore.

Le Vilain Petit Canard

samedi 7 novembre 2009

Les amis d’Amnesty

Que des opposants soient emprisonnés pour leurs seules opinions
Que des enfants soient exploités sans pitié
Que des femmes soient battues et piétinées
Que des dictateurs massacrent sans vergogne

Dans l’ombre, des milliers d’hommes et de femmes se lèvent et protestent
Ennemis des abjections et des crimes
Soutiens des victimes dans la solitude
Témoins sans relâche de nos vilénies

Cette multitude silencieuse et modeste
Ces gardiens discrets de la paix et de la dignité
Ces téméraires qui affrontent les puissants

Ce sont les membres d’Amnesty international.
Honneur et reconnaissance !

Le Vilain Petit Canard

vendredi 6 novembre 2009

Maximes de la vie courante

Mise à jour de l'article du 01 Décembre 2007


Serrer la main de ses voisins assure un environnement serein

Apprendre à apprécier les verres à moitié plein, c’est apprendre à être heureux

La relation humaine est un jeu de miroirs : je t’aime si tu m’aimes, je t’aide si tu m’aides

Lorsque tu rencontres des difficultés avec les autres, commence par te remettre en cause toi-même
.
Dans un couple, l’amour consiste à s’adapter aux défauts de l’autre.

L’instinct est l’intelligence du corps

L’instinct n’est rien d’autre qu’une grande pratique qui s’est transformée en automatisme

La vieillesse est tolérable à condition de rester jeune d’esprit

Celui qui aime les autres finit par se faire aimer par eux.

Pour être aimé, il faut commencer par s’aimer soi-même, mais n’aimer que soi, c’est se condamner à ne pas l'être par les autres.

La solitude est belle lorsqu’elle ne dure pas

Le bonheur est simple comme le parfum des fleurs et la beauté du ciel

Respecter les autres permet de se faire respecter soi-même

Une famille unie vaut tous les amis

Un couple qui se sépare est un malheur qui grandit

Celui qui aime la vie meurt heureux

Le bonheur est une illusion qui nous protège du malheur

L’humour est à l’intelligence ce que les bulles sont au champagne.

Pourquoi vivre si on n’aime pas ? Celui qui n’aime plus meurt avant de mourir.

Vis heureux pour mourir heureux

Pourquoi ceux qui veulent imposer aux autres leur propre loi acceptent-ils si mal de suivre la loi des autres ?

Pourquoi ceux qui veulent imposer aux autres leur propre loi ne les suivent-ils pas eux-mêmes ?

L’argent est utile au bonheur, mais pouvoir s’en passer est encore mieux

Penses à chaque nouveau jour comme à une nouvelle aventure

Vent d’ouest pluie prochaine ; vent du nord froid polaire ; vent d’est sécheresse ; vent du sud canicule

Lorsque, la nuit, tu ne dors pas, rêves à tes envies

Les rêves sont la toilette de l’esprit et les cauchemars sa purge.

La paresse est une grande liberté : celle de ne rien faire

La dépression est un désespoir qui dure.

Entre deux êtres qui se parlent, le plus important est le non-dit

Ce ne sont pas les imbéciles qui sont les plus bêtes

Bon sens et forte instruction font rarement bon ménage

Les pires des imbéciles sont ceux qui se croient intelligents

Celui qui pense que les autres sont des idiots l’est davantage qu’eux

L’intelligence de l’homme le rend souvent plus bête que les autres animaux

Prend modèle sur les animaux et tu seras plus humain

Le Vilain Petit Canard

mardi 3 novembre 2009

L'identité nationale (suite) : Français, qui es-tu ?

Français, qui es-tu ?

Es-tu celui qui se targue de descendre des gaulois et refuse les autres
Alors que tu es en réalité un mix d’italiens, espagnols, polonais, belges, portugais… étroitement mêlés ?

Es-tu celui qui se sent supérieur aux étrangers
Alors qu’ils font bien mieux que toi dans bien des domaines ?

Es-tu celui qui refuse les immigrés
Alors que déjà ton industrie et tes services ne fonctionnent que grâce à eux ?

Revendiques-tu d’être basque, breton, corse
Alors que la petitesse de ta nation t’interdirait de vivre ?

Tu accuses les entreprises de t’exploiter
Alors que, PDG, tu essaies d’en retirer le maximum de profit !

Tu te crois plus intelligent que les autres et toujours les critiques
Alors que seule l’unité permet d’avancer !

Tu affirmes ton pays comme celui de la fraternité
Alors que tu laisses une partie de ta population sans abri !

Il est temps de te réveiller
Et de voir les choses telles qu’elles sont

Il est temps de retrouver tes valeurs
Qui ont fait ta force par le passé :

L’entraide entre résidents de la même terre
Le refus de l’exploitation des autres
Le refus du profit facile qui tue la collectivité
L’excellence du travail et des produits
Le dynamisme pour les développer et les vendre
L’oubli des petits intérêts de chacun.
Le sens de l’intérêt national
Et la fierté d’y contribuer.

Le Vilain Petit canard

lundi 2 novembre 2009

L’identité nationale


Actualité


Éric Besson, le ministre de l'Immigration, de l'Intégration et de l'Identité nationale lance un débat sur l’identité nationale.

Dans notre pays d’irréductibles gaulois, certains n’ont, comme toujours, l’impression de penser que lorsqu’ils sont opposés à ce qui est pour —tout en étant pour ce qui est contre—. D’aucuns ont donc aussitôt crié au scandale, soit parce que ce n’était pas le moment, soit parce qu’ils y voyaient une résurgence du front national, soit parce qu’ils avaient autre chose à faire ou avaient mal aux dents….

C’est pourtant un sujet intéressant car il a des conséquences directes sur notre comportement en tant que français, sur notre attitude vis-à-vis de l’immigration, sur nos relations internationales et plus généralement sur notre image extérieure.

Il n’est donc pas vain de quitter les chiens écrasés et les polémiques stériles de l’actualité (ce que nous appelons ici les colimaçons par allusion à la nature baveuse de ces gastéropodes) pour réfléchir un peu et se reposer les questions de fond.

L’identité nationale ? Elle correspond d'abord certainement au contexte de chacun : les lois, les coutumes, l’enseignement, qui porte d'abord sur notre pays, et bien sûr la langue. De ce point de vue, un français est forcément différent d’un belge ou d’un italien, même s’ils habitent à quelques kilomètres l’un de l’autre.

Mais y-a-t-il vraiment « similitude » et « uniformité » ? La diversité de chaque population semble le nier : quels points communs entre le terrassier et l’énarque, entre le noir fraichement émigré de son village et le bobo du 15ème ?

Se rajoutent en sus la dispersion des idées politiques, religieuses et morales, des tempéraments, des situations familiales, des régions… Il n’est pas si loin le temps où chaque village était en rivalité contre le village voisin et nous voyons resurgir périodiquement des aspirations à revenir aux traditions locales, au provençal, au breton… Un corse est-il plus corse que français ou l'inverse ?

En outre le tout est très fluctuant : comme les Etats-Unis, notre pays est une terre d’immigration : ne parlons plus des francs et des romains, dont nous bénéficions certainement encore des gènes, mais la France moderne s’est bâtie avec les arrivées massives d’italiens, de portugais, de polonais, etc… La diversité des noms nous le prouve chaque jour.

Alors, où se cache donc cette fameuse identité française ?

Il serait très dangereux de la rechercher dans telle ou telle idéologie. Le nazisme en a montré l’exemple, mais le racisme, les conflits religieux et ethniques continuent à en prouver toute la bêtise, comme si une couleur de peau ou une religion différentes prouvaient une supériorité quelconque : le chien blanc est-il supérieur au chien noir ?

Les conséquences de ces approches sectaires sont surtout des conflits autodestructeurs où tout le monde est perdant, sauf les meneurs qui, eux, ne se battent pas.

En fait, pour pouvoir arriver à un début de réponse, il faut se poser la question de l’utilité ou non de cette « identité ».

On pourrait très bien lui en dénier tout intérêt. Aujourd’hui, avec les médias qui nous informent en continu de tous les malheurs de la planète, avec l’avion qui rend New-York plus proche de Paris que Marseille, avec Internet, nous nous sentons parfois davantage « citoyens du monde » que français. La notion de pays a tendance à s’atténuer, comme cela le fût en son temps pour le village ou la région.

On peut ainsi avoir tendance à trouver un peu vieillotte et paralysante la disparité des états, chaque gouvernement restant jalousement sur son quant-à-soi, à la façon des féodalités du moyen-âge. N’est-il pas temps de balayer tous ces archaïsmes et de coopérer raisonnablement et constructivement, tous ensemble ?

D’autant que l’ampleur et la gravité des défis posés par le réchauffement de la planète, la pollution, la raréfaction des ressources et la surpopulation poussent fortement dans ce sens, ainsi que la lutte contre les mafias et spéculateurs financiers, qui prospèrent dans le no-mans-land international.

A l’opposé, nous avons besoin fondamentalement de nous sentir membres d’une « tribu », d’un groupe qui nous reconnaisse, nous rassure et nous aide. Nous ne pouvons pas faire grand-chose tous seuls.

Alors, pourquoi ne pas développer une nouvelle "identité", non plus administrative, défensive ou agressive, mais constructive, fondée sur la coopération et la fraternité entre nous, de façon à rebâtir une France puissante et écoutée :

Réactualisons l’excellence française, dans le luxe, l’accueil des touristes, la cuisine, mais aussi dans les entreprises et les produits. Nous dominerons alors le mode économique.

Sachons économiser les deniers publics à tous les niveaux : gouvernants, députés, administrations, collectivités, entreprises, ménages : nous vivrons mieux.

Renforçons notre influence internationale en aidant les pays sous-développés, en nous affirmant dans les organismes multinationaux et en coopérant activement avec les autres nations.

Sachons accueillir dignement les étrangers qui viennent nous aider à bâtir la France de demain.

Arrêtons de nous chamailler entre nous, cumulons les bonnes idées de chacun et oublions les différences.

Entraidons-nous, n’admettons plus la pauvreté de certains accolée aux excès de richesse des autres, les appartements vides alors que l’on meurt de froid dans les rues, le chômage induit par la seule soif de plus de profits…

Regroupons-nous dans une communauté unie, sympathique, conviviale et fière de ses vertus. Nos valeurs de liberté-fraternité-égalité retrouveront alors leur sens et elles redeviendront une « vraie » marque nationale, au delà de toutes nos différences.

Si le débat amorcé pouvait nous faire progresser dans ce sens, quelle réussite !

Le Vilain Petit Canard

L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net