Quelle époque que celle où les « grands patrons » profitent de leur position pour empocher des sommes fabuleuses ! Denis Gautier-Sauvagnac, l’ancien président de l’UIMM (fédération patronale de la mécanique) vient de se voir attribués 2.6 millions d’Euros alors qu’il a été licencié pour avoir géré une caisse noire de 600 M€. Dans ce triste palmarès, il succède ainsi à Pierre Messier, Noël Forgeard et autre Daniel Bernard, patron de Carrefour, rois des parachutes dorés et des stock-options.
Allez-y, messieurs, servez-vous ! Que le savoir-faire de ces hardis entrepreneurs serve d’exemple aux fonctionnaires des impôts pour puiser dans les caisses de l’Etat, aux dirigeants des caisses d’assurance maladie dans celles de la sécurité sociale, à ceux de l’UNEDIC dans celles du chômage !
On ne voit d'ailleurs pas pourquoi cela s’arrêterait là. Pourquoi l’homme de la rue ne volerait-il pas l’acier des rambardes d’autoroute, les banquettes des TGV, les médicaments des hôpitaux ! Ce ne serait que saine justice !
Rappelons quand même que l’homme a mis des millénaires pour sortir de la barbarie, pour construire des règles sociales qui permettent à tous de vivre (à peu près) en paix. Revenir au chacun pour soi, c’est nier tout le progrès de nos civilisations, toute la richesse de notre culture et de notre philosophie. On attendait autre chose des dirigeants de nos grandes entreprises !
Rappelons aussi que l’entreprise est avant tout un système collectif de production au sein de laquelle actionnaires, dirigeants et salariés jouent simplement des rôles différents, sans qu’il y ait une supériorité humaine quelconque des uns sur les autres. Si le patron, parce qu’il a le pouvoir, se décrète supérieur et empoche à ce titre la richesse collective, on en revient en fait à la loi du plus fort, à la préhistoire de la civilisation....
Rappelons enfin que l’entrepreneur gagne de l’argent grâce au travail de ses personnels, et que ceci implique que les profits soient partagés avec ceux-ci. S’il ne le fait pas, il abuse de ses salariés de la même façon qu’un escroc abuse ses gogos.
Alors, Messieurs les patrons, redescendez sur terre ! Ce n’est pas parce que le code pénal vous ignore alors qu’il punit le hold’uper ou l'aigrefin courant, que vous devez vous exonérer de toute honnêteté morale et de toute dignité !
Tant que nous aurons ainsi des patrons qui ne sont pas des entrepreneurs, mais tout simplement des malfrats, les français auront bien du mal à aimer leurs entreprises !
Le Vilain Petit Canard
Allez-y, messieurs, servez-vous ! Que le savoir-faire de ces hardis entrepreneurs serve d’exemple aux fonctionnaires des impôts pour puiser dans les caisses de l’Etat, aux dirigeants des caisses d’assurance maladie dans celles de la sécurité sociale, à ceux de l’UNEDIC dans celles du chômage !
On ne voit d'ailleurs pas pourquoi cela s’arrêterait là. Pourquoi l’homme de la rue ne volerait-il pas l’acier des rambardes d’autoroute, les banquettes des TGV, les médicaments des hôpitaux ! Ce ne serait que saine justice !
Rappelons quand même que l’homme a mis des millénaires pour sortir de la barbarie, pour construire des règles sociales qui permettent à tous de vivre (à peu près) en paix. Revenir au chacun pour soi, c’est nier tout le progrès de nos civilisations, toute la richesse de notre culture et de notre philosophie. On attendait autre chose des dirigeants de nos grandes entreprises !
Rappelons aussi que l’entreprise est avant tout un système collectif de production au sein de laquelle actionnaires, dirigeants et salariés jouent simplement des rôles différents, sans qu’il y ait une supériorité humaine quelconque des uns sur les autres. Si le patron, parce qu’il a le pouvoir, se décrète supérieur et empoche à ce titre la richesse collective, on en revient en fait à la loi du plus fort, à la préhistoire de la civilisation....
Rappelons enfin que l’entrepreneur gagne de l’argent grâce au travail de ses personnels, et que ceci implique que les profits soient partagés avec ceux-ci. S’il ne le fait pas, il abuse de ses salariés de la même façon qu’un escroc abuse ses gogos.
Alors, Messieurs les patrons, redescendez sur terre ! Ce n’est pas parce que le code pénal vous ignore alors qu’il punit le hold’uper ou l'aigrefin courant, que vous devez vous exonérer de toute honnêteté morale et de toute dignité !
Tant que nous aurons ainsi des patrons qui ne sont pas des entrepreneurs, mais tout simplement des malfrats, les français auront bien du mal à aimer leurs entreprises !
Le Vilain Petit Canard