Actualité :
On s’aperçoit de plus en plus que le niveau des élèves dans les matières de base (français, orthographe, calcul…) baisse tandis que, dans les facultés, les étudiants s’entassent dans des filières sans débouchés. Ci-après une petite fable sur le sujet (de la fiction ? Oui mais pas tout à fait...)
A cette époque, l’école bien mal fonctionnait :
Dans de nombreux endroits, les élèves n’écoutaient pas, oubliaient leurs livres, ne faisaient pas leurs devoirs, chahutaient...
Car ils ne risquaient plus aucun châtiment
La direction nationale de l’école avait rendu les renvois difficiles et proscrit les redoublements.
Dans tout le pays, le niveau des étudiants baissait.
Certains arrivaient au Bac en sachant à peine lire et compter.
La direction ne voulait également pas tenir compte des besoins du pays pour répartir les élèves en fonction des débouchés.
Beaucoup d’entre eux s’entassaient donc dans des filières sans avenir tandis que l’on manquait cruellement de professionnels dans d’autres métiers.
Tout ceci donnait l’impression aux jeunes que les études ne servaient à rien.
Et qu’il était bien préférable de savoir chanter ou jouer au football que de se donner du mal pour apprendre ses leçons.
Le roi désigna un nouveau Ministre de l’éducation et ce fut l’époque des grandes réformes de l’enseignement :
Il rétablit les sanctions et l’autorité dans les lycées : des maîtres sur leurs élèves, des responsables d’établissements sur les maîtres, de la direction nationale sur les responsables d’établissements.
Il s’agissait d’une autorité « participative », menée dans la concertation.
Il allégea les programmes des premiers cycles et les cibla sur les bases utiles dans la vie courante, y compris la connaissance générale de la nature, de la cuisine, du bricolage, des arts, des lettres, des institutions…
Il instaura des diplômes progressifs, dès le brevet, permettant ainsi à chacun de s’arrêter et de trouver un poste en fonction de ses capacités et de ses aspirations.
Il mit en place des études prévisionnelles des besoins du pays en emplois et une adaptation permanente des filières d’enseignements à ceux-ci. L’élève choisissait désormais son orientation en connaissant sa future profession, en fonction des possibilités. Il était quasiment sûr d’y arriver.
Aussitôt, l’état d’esprit général changea dans les écoles, collèges et lycées.
Les élèves avaient maintenant un but et faisaient des efforts en sachant qu’ils en seraient récompensés
Les professeurs n’étaient plus chahutés. Ils étaient contrôlés, ce qui encourageait les meilleurs et stimulait les moins impliqués.
L’image de leur profession ainsi se rétablit.
Les professeurs comprirent que jusqu’ici,
Ils n’avaient pas satisfait à leurs vraies missions, celles qu’attendaient les enfants, les parents et la société
Et que, plus on est utile, mieux on est reconnu et plus agréable est le métier.
LVPC
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