vendredi 16 octobre 2009

La police ? Sauve qui peut !

Je suis furieux !

Je vous explique : j’ai trouvé dans mon courrier ce matin une amende pour excès de vitesse avec, en bonus, la perte d’un point sur le permis de conduire.

J’étais à 96 Km/h au lieu des 90 requis, sur une route à deux fois deux voies séparées par un muret, soit ce que nous appelons entre nous une « autoroute », en dehors de toute agglomération. A une telle vitesse, je n’étais pas vraiment dangereux…

Mais je veux témoigner ici pour tous ceux qui, comme moi, subissent une véritable persécution sur les routes, sans raison :

L’hypocrisie d'abord de tout ceux qui prônent à corps et à cri la prévention routière et le durcissement des sanctions, alors qu’ils savent bien que la répression se fait essentiellement à des endroits sans danger, pour des écarts de conduite véniels et sur des conducteurs raisonnables.

La duplicité ensuite des pouvoirs publics, qui se targuent de réduire les accidents alors qu’ils ne visent en réalité que des recettes. Sinon, ne placeraient-ils pas leurs séides aux endroits accidentogènes ? La majorité des accidents se produisent sur les petites routes. Nos pandores y sont-ils ?

Le mutisme de la justice dont l’un des principes de base est que la peine doit être proportionnée à la faute. Or la perte d’un permis de conduire a des répercussions trop graves, notamment pour les professionnels qui en ont un besoin extrême. Et ce sont eux qui, tous les jours sur les routes, sont touchés par cette rigueur excessive.

Le manque de jugement enfin des policiers et gendarmes qui sévissent de façon déraisonnée. Règlement, règlement ! Scrogneugneu ! Ne feraient-ils pas mieux de doser les sanctions aux risques et de signaler les multiples inadaptations de la signalisation routière ? Des astreintes raisonnables seraient mieux respectées.

Ah, je sais : vous allez me dire que cela a entraîné une réduction du nombre de morts sur les routes. Cela rappelle l’histoire de ce fou qui, pour enfoncer un clou, tapait sur tout ce qui bouge. Il enfonçait bien le clou, par hasard, mais quels dégâts collatéraux !

Ne pourrait-on pas devenir un peu plus intelligents et définir une prévention qui s’attaque aux causes réelles des accidents tout en évitant de harceler toute une population ?

LVPC

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net