En cette période de transhumances massives, il est bon de rappeler nos incongruités routières :
Il est certes utile de limiter les vitesses et, pour cela, de mettre en place des radars.
Encore faudrait-il que les limitations de vitesse soient logiques. Or, sur bien des voies, ces dernières varient de façon erratique, sans motif visible, au point qu’il est souvent quasi-impossible de les connaître… Pourquoi ne pas commencer par remettre un peu de cohérence et fixer les limites en fonction des risques réels ?
Il est également utile de sanctionner les chauffards.
Mais les gendarmes et les radars se concentrent dans des zones sans dangers et suppriment des points ─et donc des permis─ pour des dépassements véniels, alors que cela a de graves conséquences pour les intéressés. Cela multiplie également les conducteurs sans permis ni assurance. Ne devrait-on pas mieux dimensionner les sanctions à la gravité réelle des infractions ?
Il est indubitablement utile de prévoir des feux rouges, stops et autres dispositifs destinés à organiser la circulation.
Mais cela ne peut-il pas être réalisé avec intelligence et pondération ? Pourquoi les multiplier à l’infini ? On commence à rencontrer des croisements avec quatre stops, tandis que les feux rouges prolifèrent, sans bien entendu être synchronisés.
Plus on accroît les interdits, et moins ceux-ci sont respectés. On crée au contraire un rejet qui transforme les irrespects en prouesses et l’incivisme en un sport.
Alors, soyons plus raisonnables !
Redonner de la logique au système le ferait mieux respecter, améliorerait la prise de conscience des français et donc la sécurité.
NB : une suggestion complémentaire : pourquoi ne toujours parler que des morts ? Citer les blessés serait certainement beaucoup plus efficace.
LVPC
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