Jaunes, vertes, bleues, oranges, multicolores
Les myriades de fleurs que la prairie décore
Éblouissent les yeux et enchantent le cœur
Le monde étincelle de joie et de couleurs
Le ciel d’azur se reflétant dans les étangs
Sourit aux boutons d’or et court avec le vent
Les oiseaux stridulent, les corbeaux croassent
La terre et la frénésie de la vie s’enlacent.
Ah, nos criailleries et nos drames mesquins
Paraissent bien petits devant un tel festin
Que ne sommes-nous moins imbéciles et niais
L’homme serait alors tellement plus heureux
Retrouvant enfant ce paradis merveilleux
Qui lui était offert et qu’il a gaspillé.
Le Vilain Petit Canard
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