vendredi 20 janvier 2017

Les failles de la démocratie : du populisme à la guerre

Actualité du 20/01/2017 :
le populiste Donald TRUMP accède aujourd'hui à la présidence des Etats-Unis.

On dit souvent que la démocratie et le moins mauvais des régimes, et cela notamment parce qu’elle donne régulièrement la parole aux peuples et permet de se séparer des mauvais dirigeants à l’élection suivante tandis que la dictature est sans bornes.

On constate toutefois de mieux en mieux les limites de cette démocratie :
D’abord la démagogie, qui flatte les votants et leur promet la lune tout en sachant qu’elle ne pourra pas la donner. Nous en avons d’excellents exemples avec le Brexit anglais dont les promoteurs se sont démis dès qu’ils ont été élus et, aujourd'hui, avec l’élection de Donald TRUMP qui a promis des emplois à foison, une préservation des entreprises américaines grâce à un protectionnisme renforcé, un mur pour barrer la route aux migrants mexicains... Mais, face à la complexité et à l’extrémisme de ces différentes mesures, un homme qui n’a jamais géré les affaires publiques risque bien de déchanter, et ses électeurs avec lui.

Cette faille de la démocratie est encore plus grave en temps de crise économique, lorsque les électeurs attendent comme le messie un dirigeant qui redresse la situation. Et lorsque l’élu n’y parvient pas, sa tentation peut être grande de trouver un échappatoire dans un conflit armé, d’autant qu’il a nourri son public d’idées simples et fausses, avec en général un ennemi cause de tout. Hitler et Mussolini en sont des exemples suite à la crise de 1929. Bush également avec sa guerre en Irak pour raison pétrolière......

Méfions-nous, nous sommes actuellement dans de telles circonstances. Nous avons un quartet de dirigeants mondiaux populistes et imbus d’eux-mêmes : Poutine, potentat d’un petit pays sur le plan économique mais aux gros moyens militaires et qui rêve de reconstituer la Russie impériale, Netanyahou, qui veut supprimer le peuple palestinien, Bachar el Assad prêt à tout pour se maintenir et maintenant Trump, milliardaire vindicatif qui veut dominer le monde...

Supposons que ces hiérarques en viennent à s’opposer. Seront-ils capables d’accepter de perdre la face pour sauvegarder la paix ?

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net