samedi 29 avril 2017

Second tour des élections présidentielles : La France à la croisée des chemins

La France est dans l’attente du second tour des élections présidentielles : va-t-elle virer Front National et quitter l’Europe ou poursuivre une route que certain estiment condamner les français d’« en bas » à la pauvreté et au chômage, à force de délocalisations et de concurrences sauvages ? Tout paraît calme. On sent une certaine angoisse des deux côtés. La France s’est rarement trouvée face à un tel choix entre deux destins opposés...

A vrai dire, la situation apparaît inextricable :

Il est clair, et il est difficile de comprendre que les partisans de la sortie de l’Europe ne le comprennent pas, que, dès sa sortie de l’Europe, le France ne sera plus, avec ses 2 000 milliards de dette, qu’un fétu de paille pris dans la tornade du monde financier international et deviendra la nouvelle Grèce, avec son écroulement économique, la vente aux créditeurs des bijoux de famille, la dégringolade des salaires et des retraites... Notre économie reposant sur des emprunts permanents, peut-on croire un seul instant que nos créditeurs nous laisseront tranquilles alors que nous n’aurons plus le support arrière de l’Europe et de l’Euro ? Qui peut croire cela ?

D’un autre côté, il est aussi clair, et il est aussi difficile de comprendre que les partisans du statu quo ne le comprennent pas, que les ouvriers, cadres, commerçants, agriculteurs... en ont marre du chômage et des années de disette sans fin alors qu’ils voient la « France d’en haut » prospérer et les politiques s’adjuger avantages et prébendes. Comment ne pas comprendre qu’ils ont de bonnes raisons d’en vouloir aux politiques et de vouloir changer de voie, et aussi qu’ils n’ont plus grand chose à perdre ?
Il serait temps de revenir à la raison, que les politiques et notamment Emanuel MACRON, comprennent qu’il faut changer de langage, qu’il faut montrer clairement les risques de la sortie de l’Europe et qu’il faut aussi montrer de l’empathie pour la « France d’en bas » et lui montrer clairement qu’on prend en compte ses problèmes, autrement que par des déclarations économiques resassées depuis des années et auxquelles elle ne croit plus.
Redevenons concrets, que diable !

Le Vilain Petit Canard


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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net