samedi 27 février 2010

Maximes de la vie courante

La lutte

Qui se voit déjà gagnant est déjà presque sûr de perdre.

Si tu veux gagner : avant : prépare tout pour ne pas perdre, pendant : ne pense qu’à gagner, après : pense à ton prochain combat.

Si tu veux gagner pense toujours à ce que tu risques si tu perds.

Un ennemi vexé ou humilié en vaut deux.

Le vaincu que tu humilies aujourd’hui est ton prochain vainqueur.

Le bonheur

L’homme heureux est celui qui sait accepter le malheur

Le bonheur consiste à savoir se contenter de ce qu’on a. Ne pas s’en satisfaire ne change rien à la réalité et ne sert qu’à se rendre malheureux.

Le bonheur n’est pas une réalité mais un sentiment qu’on se bâtit soi-même.

Le bonheur et le malheur sont simplement deux perceptions différentes de la même réalité.

L’homme heureux est celui qui veut être heureux.

Le bonheur est simplement une capacité personnelle.

Le pauvre est souvent plus heureux que le riche.

Celui qui veut tout tout de suite ignore le prix de l’effort.

Pour l’insatisfait, rien ne va.

Celui qui se plaint de tout le monde est en réalité mécontent de lui-même

Les vieux

Une société qui ne respecte pas ses vieux repart à zéro à chaque décès.

Une société qui ne respecte pas ses vieux ne sait pas d'où elle vient ni où elle va.

Une société équilibrée s’appuie à la fois sur la force de ses jeunes et sur l’expérience de ses plus âgés. Si l’un de ces piliers fait défaut, elle boîte.

Un jeune qui n’écoute pas les vieux se prépare à renouveler leurs échecs.

La valeur personnelle

Les personnes peu jolies sont souvent les plus intelligentes et les plus serviables : elles y sont forcées pour compenser leur handicap social.

Un vrai ami vous accepte avec vos défauts et vous loue quand vous êtes absent.
Un faux ami vous flatte quand vous êtes là et vous dénigre dès que vous avez le dos tourné.

Un visage sans rides cache un cœur sans pitié.

L’arrogance est le signe de la médiocrité. L’arrogant cache ainsi sa bêtise, le compétent n’a pas besoin d’être arrogant pour s’imposer.

La modestie est le signe de la compétence.

Le trop modeste est deux fois dans l’erreur : il sous-estime ses propres limites et surestime celles des autres.

Celui qui se sent très fort ignore en réalité ses faiblesses.

Qui exige beaucoup des autres en fait souvent peu lui-même.

Confiance et défiance

On peut avoir confiance dans celui qui est toujours à l’heure.

Ponctualité et sens du devoir sont sœurs jumelles

La confiance développe, la défiance restreint

Le jeu

Qui sait s’arrêter à temps gagne au jeu.

La chance va à celui qui sait réellement jouer.

Le chanceux est celui qui sort d’une longue série de malchances.

La malchance porte en elle l’espoir des prochaines chances.

Le joueur ne perd jamais totalement, il gagne au moins le plaisir de trembler pour sa mise.

Le bon joueur est celui qui s’arrête lorsqu’il gagne
Le joueur fou est celui qui ne s’arrête que ruiné.

Ce n’est pas le gain qui récompense le vrai joueur, mais le plaisir de trembler pour ses mises.

Le stress est au jeu ce que les épices sont à la cuisine.

Le jeu c’est l’incertitude, l’incertitude c’est le stress, le stress c’est l’oubli, l’oubli c’est le bonheur quand on est dans les ennuis

Le jeu est la drogue de celui qui ne veut pas se droguer.

Un jeu où on gagne toujours ennuie rapidement.

Un bon jeu fait perdre souvent et gagner rarement : s’il fait perdre trop souvent il décourage, s’il fait gagner trop souvent ce n’est plus un jeu mais une source de revenu.

Celui qui perd sa fortune au jeu n’était pas fait pour être riche.

Théorie et pratique

Les grandes idées font les grandes erreurs.

Les grandes idées obscurcissent la pensée et lui font quitter la réalité

Les grandes idées conduisent vite au sectarisme et à l’intolérance.

Ami, reste sur le terrain, tu y trouveras la vérité.

Les grandes idées doivent être constamment validées et adaptées aux réalités


Le Vilain Petit Canard

2 commentaires:

  1. Comme un débutant, je suis toujours à la recherche en ligne pour les articles qui peuvent m'aider. Merci Wow! Merci! J'ai toujours voulu écrire quelque chose dans mon site comme ça. Puis-je prendre une partie de votre post sur mon blog?

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  2. Du vilain canard à anonyme : je suis bien sur d'accord si vous citez la source et l'URL du blog : http://levilainpetitcanard2.blogspot.com/

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net