lundi 18 mai 2009

La police aux arrêts

Depuis 30 ans, la sécurité dans les banlieues semble au statu quo : voitures brûlées le week-end, trafic de drogue, bandes rivales, « business » en tous genres… se perpétuent dans l’indifférence quasi-générale

Les gouvernements successifs se sont tous courageusement dérobés devant l’obstacle :

Les gouvernements de gauche sous le prétexte de la désespérance des jeunes de banlieues —alors que ce sont eux qui sont les premières victimes de ce gangstérisme.

Les gouvernements de droite forts en parole mais sans effet ou presque sur le terrain.

Alors je ne comprends plus…

Les exactions de ces bandes se multiplient : attaques de lycées, bagarres meurtrières dans les lieux publics, braquages de petits commerçants, incendies de bus, désertification des « zones », embuscades de policiers et de pompiers…

Au lieu de lutter contre elles, on transforme les écoles en bunkers, on multiplie les policiers dans les bus et les métros, les gardes du corps privé prolifèrent, peur et drogue s’étendent…

Les policiers ont des objectifs précis de répression contre les conducteurs qui dépassent de quelques kilomètres / heure les limites autorisées et ils se répandent à foison le long des routes.

Mais dans les banlieues, rien…

Pourtant, la police connaît bien ces 222 bandes et à tous les moyens de les mettre hors d’état de nuire, notamment en enquêtant sur leurs recettes illicites.

Alors ???

LVPC

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net