Modifié le 05/07/09
Ne pensez-vous pas parfois que le monde devient invivable ? : fermetures d’hôpitaux, délocalisations de centres, formalisme croissant, informatique omniprésente, licenciements sans pitiés, disparition des petits commerces et de leur convivialité, radars suppresseurs de permis pour des broutilles, constitution de vastes ensembles à l’anonymat généralisé, prédominance absolue de la rentabilité sur l’humain…
Quel avenir nous construit-on ? Le monde donne de plus en plus raison à KAFKA et à ses prévisions…
Ou, en vers…
Le villageois était assis sur la place du village
S’en vint par là un énarque de passage
Celui-ci s’adressa à lui et lui teint ce langage :
Trouvez-vous notre gouvernement juste et sage ?
Le paysan réfléchit et lui répondit :
Monsieur le Député, vous êtes bien gentil
Vous nous promettez sans cesse le paradis
Pourtant c’est l’enfer qui chaque jour se construit
Hôpitaux, postes, commerces alimentaires,
Commissariats… désertent des régions entières
L’ouverture sans précaution des frontières
Répand sans limite chômage et misère
Bonheur et joie de vivre deviennent hors la loi
Ce ne sont plus que contrôles, règles et lois
Automates et ordinateurs sont les rois
Rester libre devient un impossible exploit
Il est temps de changer, monsieur le connétable
L’humain ne doit plus être le facteur ajustable
Des riches et des puissants le hochet jetable
Le bouc émissaire d’exploitants détestables
L’homme doit revenir au coeur de vos actions
Son bonheur doit être votre grande ambition
A sa psychologie faites très attention
Et toujours évitez sa démotivation
Lorsqu’à notre service vous n’aurez de cesse
Le pouvoir alors retrouvera sa noblesse
Du soutien du peuple vous retrouverez l’ivresse
Et d’un monde nouveau vous serez la promesse.
Le villageois était assis sur la place du village
S’en vint par là un énarque de passage
Celui-ci s’adressa à lui et lui teint ce langage :
Trouvez-vous notre gouvernement juste et sage ?
Le paysan réfléchit et lui répondit :
Monsieur le Député, vous êtes bien gentil
Vous nous promettez sans cesse le paradis
Pourtant c’est l’enfer qui chaque jour se construit
Hôpitaux, postes, commerces alimentaires,
Commissariats… désertent des régions entières
L’ouverture sans précaution des frontières
Répand sans limite chômage et misère
Bonheur et joie de vivre deviennent hors la loi
Ce ne sont plus que contrôles, règles et lois
Automates et ordinateurs sont les rois
Rester libre devient un impossible exploit
Il est temps de changer, monsieur le connétable
L’humain ne doit plus être le facteur ajustable
Des riches et des puissants le hochet jetable
Le bouc émissaire d’exploitants détestables
L’homme doit revenir au coeur de vos actions
Son bonheur doit être votre grande ambition
A sa psychologie faites très attention
Et toujours évitez sa démotivation
Lorsqu’à notre service vous n’aurez de cesse
Le pouvoir alors retrouvera sa noblesse
Du soutien du peuple vous retrouverez l’ivresse
Et d’un monde nouveau vous serez la promesse.
LVPC
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