dimanche 23 octobre 2011

Maximes Politique (mise à jour du 23/10/2011)


Le libéralisme, c’est croire que l’homme est bon, l’étatisme, c’est croire qu’il est bête. Dans les deux cas il y a erreur.

Bien gérer un peuple, c’est le laisser suffisamment libre pour qu’il développe ses capacités et suffisamment l’encadrer pour qu’il ne les outrepasse pas.

Gouverner un peuple, c’est d’abord lui faire partager des valeurs et des ambitions.

Une nation est un ensemble d’individualités unies par un même projet alors que tout devrait les séparer : l’individualisme, les inégalités, les jalousies, les communautarismes...

Ce sont ses valeurs communes qui font la valeur d’un pays.

En politique, vos amis sont pires que vos ennemis, car ce sont vos rivaux directs.

Pour savoir ce que fera un homme politique, n’écoute pas ce qu’il dit mais regarde qui sont ses électeurs et quels sont ses intérêts.

Etre pur en politique, c’est avoir des jambes de bois pour courir un 1000 mètres.

Pour trouver des explications aux errements du monde, analyse les intérêts des dirigeants.

Les hommes publics qui sont honnêtes et responsables sont des saints.

La politique consiste à slalomer entre les obstacles. Elisons des skieurs !

Tout français est un opposant en puissance à toute décision

Chacun vote plutôt contre, rarement pour.

L’apport de la démocratie, c’est de pouvoir se séparer des mauvais dirigeants rapidement. Mais son talon d’Achille, c’est d’en faire élire de mauvais, en favorisant beaux parleurs et milliardaires.

La réussite d’une démocratie repose avant tout sur la clairvoyance de ses habitants en matière économique et politique.

La démocratie sera majeure lorsque, pour désigner ses représentants, elle fera comme dans les entreprises : une élection sur la base des compétences des postulants, après vérification.

Une bonne façon de responsabiliser nos dirigeants publics ? : instituer un délit d’abus et de recel de biens publics pour tous ceux qui prennent de mauvaises décisions alors qu’ils ont les éléments suffisants pour en prendre de bonnes.

La seule façon de rendre les responsables politiques honnêtes serait de leur permettre de mener leur carrière publique avec les seuls fonds publics, et de sanctionner durement les contrevenants.

Le Vilain Petit Canard

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net