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Dans l'affaire de la mort de Laëtitia, les juges se disent «blanchis de toute accusation» après la publication de rapports d'inspection et reprennent le travail.
Dans l'affaire de la mort de Laëtitia, les juges se disent «blanchis de toute accusation» après la publication de rapports d'inspection et reprennent le travail.
Ouf ! La France est rassurée : nos juges ne sont pas coupables dans l’affaire « Laetitia » et ils ne seront pas sanctionnés.
Le hic, c’est que nous avions espéré que leur grève n’était pas seulement due au refus de toute sanction mais à une prise de conscience de l’iniquité actuelle du système judiciaire dans son ensemble. Nous l’avons souvent souligné : délais interminables favorisant les malfrats et condamnant les victimes, défauts de considération pour celles-ci, relâche de délinquants pour des motifs formels ridicules, formalisme galopant, non application des peines, refus quasi-absolu de reconnaître les erreurs judiciaires…
Nous avions espéré que le cas Tony Meilhon, multirécidiviste libéré sans précautions, aurait suscité une réflexion sur ces points par nos hommes de lois et les aurait amenés, dans la mesure ou le renforcement souhaité des effectifs est actuellement impensable, à réformer leurs méthodes, notamment à réduire l’énorme machine administrative qu’est devenue aujourd’hui la justice, ce qui consomme un potentiel considérable de temps et d’énergie, à la fois de la part des juges, de leurs collaborateurs et de la police. Il y avait là un potentiel de gain de productivité et de qualité de la justice elle-même considérable !
Non ! Nos juristes se satisfont de cette situation et se bornent à râler. De suggestions et de remises en cause constructives point !
Mais, encore plus grave, nous avons appris à cette occasion que les juges sont intouchables. Ce n’est pas la contestation de sanctions qui a causé leur mouvement, ce qui aurait été au demeurant acceptable, mais le seul fait d’envisager qu’il puisse y avoir eu faute et qu’une enquête doit diligentée à cet effet.
En effet les juges ne sauraient commettre d’erreurs. Et s’ils en commettent, ils ne sauraient être mis en cause ! Responsables mais pas coupables !
Bel exemple de respect par les intéressés des principes fondamentaux de la justice, soit la responsabilité personnelle en cas de faute.
Comme le pape ils sont infaillibles. Peut-être même sont-ils des Dieux !
Le Vilain Petit Canard
Le hic, c’est que nous avions espéré que leur grève n’était pas seulement due au refus de toute sanction mais à une prise de conscience de l’iniquité actuelle du système judiciaire dans son ensemble. Nous l’avons souvent souligné : délais interminables favorisant les malfrats et condamnant les victimes, défauts de considération pour celles-ci, relâche de délinquants pour des motifs formels ridicules, formalisme galopant, non application des peines, refus quasi-absolu de reconnaître les erreurs judiciaires…
Nous avions espéré que le cas Tony Meilhon, multirécidiviste libéré sans précautions, aurait suscité une réflexion sur ces points par nos hommes de lois et les aurait amenés, dans la mesure ou le renforcement souhaité des effectifs est actuellement impensable, à réformer leurs méthodes, notamment à réduire l’énorme machine administrative qu’est devenue aujourd’hui la justice, ce qui consomme un potentiel considérable de temps et d’énergie, à la fois de la part des juges, de leurs collaborateurs et de la police. Il y avait là un potentiel de gain de productivité et de qualité de la justice elle-même considérable !
Non ! Nos juristes se satisfont de cette situation et se bornent à râler. De suggestions et de remises en cause constructives point !
Mais, encore plus grave, nous avons appris à cette occasion que les juges sont intouchables. Ce n’est pas la contestation de sanctions qui a causé leur mouvement, ce qui aurait été au demeurant acceptable, mais le seul fait d’envisager qu’il puisse y avoir eu faute et qu’une enquête doit diligentée à cet effet.
En effet les juges ne sauraient commettre d’erreurs. Et s’ils en commettent, ils ne sauraient être mis en cause ! Responsables mais pas coupables !
Bel exemple de respect par les intéressés des principes fondamentaux de la justice, soit la responsabilité personnelle en cas de faute.
Comme le pape ils sont infaillibles. Peut-être même sont-ils des Dieux !
Le Vilain Petit Canard
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