Faut-il laisser nos frontières ouvertes ou au contraire se protéger contre les importations « sauvages » des pays à bas coût ?
Ce débat empoisonne la vie politique et sociale de la France depuis des décennies, suscitant des oppositions déterminées et parfois extrémistes.
Il est vrai que les choix ne sont pas faciles, chaque solution possédant ses revers :
On peut ainsi laisser le marché intérieur ouvert tout en cherchant à brider la concurrence « malhonnête » des pays à trop bas coût ou qui ne respectent pas la réglementation. On peut par exemple utiliser davantage l’arme des normes et certifications : les produits étrangers doivent avoir une certification décernée surtout en France. De nombreux pays, tels les USA, l’utilisent à fond. Les auditeurs américains sont tolérants avec les américains, extrêmement sourcilleux avec les entreprises étrangères.
Il y a aussi les différents systèmes de protection vis-à-vis des OPA sauvages. On peut également penser à pénaliser ces multinationales qui exportent tout leur profit en dehors de l’hexagone. Enfin, l’ « acheter français » mérite d’être éclairé car bien des produits de marque étrangère sont fabriqués en réalité en France, alors que des produits d'entreprises françaises sont délocalisés...
Perdus dans nos bagarres malthusiennes sans avenir, nous n’avançons pas et restons enlisés dans notre crise économique rémanente, avec pour conséquence une pauvreté croissante.
Réagissons ! Bâtissons d’urgence tous ensemble une stratégie gagnante, réellement adaptée au monde tel qu’il est. !
Ce débat empoisonne la vie politique et sociale de la France depuis des décennies, suscitant des oppositions déterminées et parfois extrémistes.
- L’ouverture sans limite actuelle des frontières facilite le commerce international mais crée aussi le chômage et la pauvreté face aux pays à bas coût.
- Inversement le protectionnisme entraînerait une fonctionnarisation de l’économie et une perte de compétitivité qui se révèlent vite fatales lorsque le monde extérieur progresse à la vitesse que l’on sait. La France en a déjà fait largement l’expérience avec le Secam et l’informatique par le passé.
En fait ce débat quasi-religieux entre protectionnisme et ouverture reflète surtout un manque cruel de rationalité et de bon sens. Au lieu de toujours défendre des solutions à l’emporte-pièce (en tout ou rien), sachons doser et trouver les compromis adaptés à chaque cas :
Le Vilain Petit Canard
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