Et les grèves continuaient, continuaient… au pays des animaux,
Immobilisant presque complètement trains, bus et métros
Il faut dire que les conditions de travail s’étaient fortement dégradées
Quelques années auparavent, les grands sages avaient décidé
De diminuer la durée du travail pour réduire le chômage
Mais ils ne savaient pas que le travail ne se partage pas comme un fromage
Les personnels ont du faire les mêmes tâches en moins de temps
Les cadres ont du compenser eux-mêmes les travaux restants
Les grands sages répétaient aussi aux personnels que plus ils travaillaient, plus il y aurait de chômeurs
Ne sachant pas que, au contraire, plus on s’active et plus il y a de labeur.
Les animaux salariés se sont donc désintéressés de leur fonction
En conséquence, les patrons ont durci leur gestion
Le travail est redevenu une galère, comme au début de l’industrie
Mais cela n’a pas suffi
Tandis que les usines fermaient, les PDG se sont arrogés des stock-options, des parachutes dorés, des salaires mirobolants …
Les syndicats de leurs côtés étaient politisés, ne raisonnaient que par rapports de force et ne voulaient pas tenir compte des réalités du temps
Les manifestations et les grèves se multiplièrent
Après un blocage de plus d’une semaine et la paralysie de nombreuses artères
Le miracle survint :
Les syndicats soudain devinrent constructifs et vainquirent leurs démons anciens
Un dialogue positif s’engagea et l’expansion du pays fut relancée
Patrons et salariés voulaient maintenant ensemble sur les marchés gagner
Tous en profitèrent, et surtout les petits, les mal-logés
Car dans toute crise ce sont toujours les plus faibles qui sont les plus touchés.
LVPC
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