jeudi 22 novembre 2007

Sous la grève, l’espoir

fable animalière


Et les grèves continuaient, continuaient… au pays des animaux,

Immobilisant presque complètement trains, bus et métros

Il faut dire que les conditions de travail s’étaient fortement dégradées

Quelques années auparavent, les grands sages avaient décidé

De diminuer la durée du travail pour réduire le chômage

Mais ils ne savaient pas que le travail ne se partage pas comme un fromage

Les personnels ont du faire les mêmes tâches en moins de temps

Les cadres ont du compenser eux-mêmes les travaux restants

Les grands sages répétaient aussi aux personnels que plus ils travaillaient, plus il y aurait de chômeurs

Ne sachant pas que, au contraire, plus on s’active et plus il y a de labeur.

Les animaux salariés se sont donc désintéressés de leur fonction

En conséquence, les patrons ont durci leur gestion

Le travail est redevenu une galère, comme au début de l’industrie

Mais cela n’a pas suffi

Tandis que les usines fermaient, les PDG se sont arrogés des stock-options, des parachutes dorés, des salaires mirobolants …

Les syndicats de leurs côtés étaient politisés, ne raisonnaient que par rapports de force et ne voulaient pas tenir compte des réalités du temps

Les manifestations et les grèves se multiplièrent

Après un blocage de plus d’une semaine et la paralysie de nombreuses artères

Le miracle survint :

Les syndicats soudain devinrent constructifs et vainquirent leurs démons anciens

Un dialogue positif s’engagea et l’expansion du pays fut relancée

Patrons et salariés voulaient maintenant ensemble sur les marchés gagner

Tous en profitèrent, et surtout les petits, les mal-logés

Car dans toute crise ce sont toujours les plus faibles qui sont les plus touchés.

LVPC

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net