dimanche 21 août 2011

La religion est-elle notre issue de secours ?

J’ai assisté hier à un mariage religieux, catholique. N’étant plus croyant depuis belle lurette, j’ai été agréablement surpris par le premier texte lu, extrait de la première lette de saint Paul aux Corinthiens :

« Je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres : j’aurai beau parler toute les langues de la terre et du ciel, si je n’ai pas la charité, s’il me manque l’amour, je ne suis qu’un cuivre qui résonne, une cymbale retentissante. J’aurai beau être prophète, avoir toute la science des mystères et toute la connaissance de dieu, et toute la foi jusqu’à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien. J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux affamés, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l ’amour, cela ne me sert à rien.

L’amour prend patience ; l’amour rend service ; l ’amour ne jalouse pas ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son intérêt; 1l ne s’emporte pas ; 1l n’entretient pas de rancune ;1l ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais il trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout. »

Peut-on trouver un plus beau texte pour traduire le mal numéro 1 de notre époque : la manque d’amour et de souci envers les autres, l’individualisme forcené, le « tout pour moi, que les autres crèvent ! » ?

Ah, si chacun se souciait un peu plus des autres, la plupart de nos problèmes seraient réglés et la vie pourrait redevenir viable : plus de spéculation suçant le sang des plus pauvres, plus de gouvernants exploitant à fond leurs avantages, plus d’escrocs...

Je me suis alors demandé si la solution à tous nos problèmes n’était pas là, devant moi : revenir tout simplement à la religion, seule aujourd'hui à enseigner la morale indispensable à tout peuple pour vivre heureux.

Mais la suite s’est gâtée : la messe s’est poursuivie par des seules louanges à Dieu. Et là, l’escroquerie commence : faire de Dieu l’autorité suprême, c’est ouvrir la voie à tous ceux qui se sont faits son interprète privilégié et qui, en son nom, ont engagé l’humanité dans ses plus grandes misères : guerres de religion, conquêtes et extrémismes (n’oublions pas les incas, le Rwanda, le Kosovo, la Shoah, le terrorisme, la Charia, etc, etc...) toutes décrétées pour exterminer ceux qui n’ont pas la même croyance.

Lorsque Dieu remplace la raison, le pire devient possible...

Alors, vivement le nouveau Jésus (ou Mahomet...) qui nous reparlera de morale mais qui laissera Dieu à sa juste place, un observateur qui nous a peut-être créés mais qui nous a donné notre intelligence pour que nous en servions et qui refuse de s’impliquer dans nos affaires, au risque de se muer en démon...

Le Vilain Petit Canard


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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net