De retour de quelques jours en Tunisie, quelques mois après la révolution du jasmin,
enchanté par un pays de tolérance, de gentillesse et de travail.
enchanté par un pays de tolérance, de gentillesse et de travail.
Tunisie, ancienne Ifrîqiya, au sol gorgé des souffrances des conquêtes successives des phéniciens de Tyr, des romains, des vandales, des byzantins, des arabes, des allemands, des français... proie lascive des incessants combats qui l’ont chaque fois laissée épuisée mais dont elle a toujours su renaître,
Peuple humble, de courage et d’austérité, oubliant ses propres grandes difficultés pour accueillir l’étranger en frère, pratiquant un Islam paisible, modéré et ouvert.
Nation dont les filles sont docteurs, avocates ou chef d'entreprises, image rare d’équilibre et de compréhension entre les sexes.
Patrie admirable dont les fils ont su vaincre la dictature à la force de leurs seules mains nues, au prix de nombreuses vies.
Pays du charme romantique de ses médinas blanches et bleues, des effluves de jasmins et de bougainvilliers, du muezzin lancinant et nostalgique dans le soir
Pays des déserts, des oueds secs, des caravanes et des oasis, dont les habitants grands enfants et grands hâbleurs, se rêvent tous riches, forts et beaux alors qu’ils arrivent à peine à survivre
Pays difficile mais méritant qui est celui d’irremplaçables amis.
Le Vilain Petit Canard
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