A l'occasion de la journée de la femme, ces quelques strophes, dédiées à Pierre PERRET, censuré pour sa superbe chanson "la femme grillagée". Je pense qu'il aurait pu les chanter...
Je ne sais pas, je ne sais plus
La femme que j’aime le plus :
La fillette papillon bleu
Coquine jolie qui sautille
Chantonne, joue et babille
Sachant la beauté de ses yeux
L’adolescente au corps de rêve
Neuve de sa jeune beauté
A la fois timide et futée
Remplie des amours qu’elle sème
La femme des vingt printemps
Qui rêve à l’amour romantique
Cherchant un amant fantastique
En pensant déjà aux enfants
La déjà mère de 30 ans
Cumulant travail et ménage
Course sans fin et sans rivage
Combat effréné contre le temps
La femme dans la quarantaine
Mature débordant d’ardeur
Mêlant dureté et douceur
N’acceptant plus d’être à la traine.
La quinquagénaire émérite
Toute tournée vers sa famille
Et ses belles petites filles
Préparant désormais la suite
La retraitée encore active
Qui veut tout connaître et tout voir
Oiselle encor pleine d’espoir
Pressée de rester toujours vive
La petite vieille au grand cœur
Belle du charme de ses rides
Espérant une fin languide
Tendre, câline et sans douleurs
Et s’il me faut vraiment choisir
Entre l’idole vénérée
Et la mature confirmée
Je les prends toutes avec plaisir.
Le Vilain Petit Canard
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