Actualité Au lendemain de la défaite des cantonales, la droite se déchire. Jean-François COPE et François FILLON échangent en particulier des mots doux....
Les lendemains de défaites voient généralement fleurir les désaccords, les accusations réciproques et les règlements de compte.
L’UMP n’y échappe pas cette fois-ci. Mais est-ce seulement l’amertume de la défaite ? Il me semble que le différent est plus profond.
Certes le calcul sous-jacent de Nicolas SARKOZY semble être que, face à une gauche divisée en 3 courants au moins —les socialistes, les écologistes et l’extrême gauche—, la récupération des voix du FN lui permettrait de repasser en 2012,
Certes l’absence de projets clairs à gauche et réalistes à l’extrême droite peut justifier de sa part la volonté de continuer dans une tactique qui lui semble la meilleure pour être réélu,
Mais faut-il pour autant y perdre son âme ? Faut-il pour autant légitimer le racisme et l’extrémisme ?
En multipliant les prises de position et les actions aux limites de l’humanisme républicain (pensons aux rafles inhumaines des ROMs, aux déclarations récentes qui vont toutes dans le sens du Front National) Nicolas SARKOZY ne respecte plus le contrat moral qui lui avait été confié lorsque, face à une Ségolène ROYAL théorique et verbeuse, il avait été élu parce qu’il apparaissait comme le plus pragmatique et le plus compétent.
Il a fait d’excellentes choses, que ce soit la relance de l’Europe, son action énergique et avisée lors de la crise des sub-primes, la relance de grands programmes technologiques ou récemment son leadership face à la Lybie.
Alors, plutôt que de partir sur des terres qui ne lui ressemblent pas, pourquoi ne pas revenir au candidat compétent et pragmatique de 2007 et se battre sur son bilan, qui n’est pas si mauvais que cela ?
Le Vilain Petit Canard
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