Après le séisme historique du nord est du Japon (force 8.9 sur l’échelle de Richter, soit l’un des plus forts de toute l’histoire humaine dans une zone très habitée) puis le raz de marée dévastateur qui a suivi, nouveau tsunami : celui des médias qui s’en donnent à cœur joie.
Et c’est le balai enfiévré de tous les spécialistes appelés en renfort, l’exultation des antinucléaires qui, on le devine, aspirent avidement à la grande catastrophe atomique, le passage en boucles des images les plus terribles, les déclarations enfiévrées des grands reporters d’autant plus ravis que le nombre des victimes s’accroît et qu’ils peuvent angoisser leur public…
« Oui, messieurs, mesdames, la centrale nucléaire a été endommagée, les pouvoirs publics disent maîtriser la situation, mais c’est certainement faux ; nous ne savons rien mais nous devinons que tout va mal et que c’est un nouveau Tchernobyl ! ». « Attention, la vague va atteindre toutes les rives du pacifique. Elle devrait être mineure mais, on ne sait jamais, elle pourrait devenir gigantesque localement !»
Ah, heureusement qu’il y a ces drames extrêmes pour permettre à ces messieurs (les dames paraissent plus raisonnables) de jouer les pythonisses et de parler à la radio !
Bien sûr, la Lybie, précédent sujet de déchaînement des ondes, a disparu corps et bien. Sans doute que tout y est-il redevenu normal par miracle. Chirac peut aussi se reposer. Les journaleux ont d’autres chats à fouetter !
Une pensée vers vous, les victimes, les grandes oubliées de ce capharnaüm.
Le Vilain Petit Canard
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