samedi 19 mars 2011

L’enfer est pavé de bonnes intentions


Actualité
Claude GUEANT déclare "Les Français, à force d'immigration incontrôlée, ont parfois le sentiment de ne plus être chez eux." Tollé dans les rangs politiques, la gauche le traitant de fasciste, le Front National se déclarant prêt à lui envoyer une carte « d'adhérent d'honneur » au Front.


Lorsque deux entreprises fusionnent, les dirigeants savent que l’un des problèmes essentiels est la confrontation des deux cultures. Les bons gestionnaires prennent à bras le corps ce problème et engagent toute une démarche de conciliation : réunions d’explication, harmonisation des règles et des méthodes, rencontres et mixages des équipes... Le regroupement se passe alors bien et une nouvelle culture d’entreprise naît progressivement.

Les mauvais pensent que cela va se faire tout seul avec le temps, mais le résultat habituel est que cela ne se fait pas. Des dizaines d’années plus tard, les personnels revendiquent encore leur appartenance initiale, avec des clans internes qui vivent côte-à-côte en se dédaignant mutuellement.

Il en est de même dans un pays. Lorsque des populations proviennent d’origines différentes, si on ne s’en préoccupe pas, le communautarisme apparaît et avec lui le rejet de l’autre, le racisme et l’intolérance.

Et nous sommes en plein dedans : il est devenu aujourd’hui interdit de parler des immigrés et des problèmes qu’ils posent. Ces problèmes ne sont donc pas traités : donc ils demeurent et empirent, entraînant du mal à vivre des deux côtés.

Exemple : les musulmans, deuxième communauté religieuse de France, se plaignent avec raison de l’insuffisance de leurs lieux de cultes tandis que les français plus anciens et de tradition différente craignent que leur propre culture soit remise en cause et acceptent mal ce qu’ils considèrent parfois, également avec raison, comme des non-respects de leur propre mode de vie.
Exemple : il est interdit de prendre en compte l’origine ethnique et la religion dans les statistiques : nous n’avons donc aucune donnée précise et cela permet toutes les rumeurs, y compris les plus extrémistes (du genre : tous nos déficits proviennent des émigrés...)

Faute de s’attaquer à ces problèmes réels, nous ouvrons un boulevard au Front National qui est le seul à en parler et en fait un véritable fonds de commerce.

Si nous continuons à enfoncer notre tête dans le sable, nous allons tout droit vers une présidence frontiste et à ses solutions démentielles.

Allons cessons de jouer aux hypocrites. Parlons franc. Mettons sur la table les problèmes posés par les émigrés. Recherchons des solutions pragmatiquement.

Cessons cette persécution vis-à-vis de ceux qui disent la vérité et, au contraire, reconnaissons qu’ils ont le courage de s’opposer à l’idéologie dominante.

La politique de l’autruche a toujours entraîné les pires catastrophes.

Le Vilain Petit Canard

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net