samedi 20 octobre 2007

Cécilia, je t’adore !

Je crois que j’aime Cécilia… C’est la femme de ma vie, celle que j’attends depuis toujours, mon 7ème élément ! Peut-il y avoir en effet femme plus parfaite que celle qui a su refuser les fastes, les honneurs, les pouvoirs, les plaisirs (mmh !) que la France mettait à ses pieds ?

Connaissez-vous beaucoup de personnes qui en soient capables ? Si on en juge aux guerres impitoyables auxquelles a donné lieu la récente élection présidentielle, ou même les bassesses auxquelles chacun d’entre nous est prêt pour décrocher la plus petite médaille, cette humilité et ce détachement sont réellement exceptionnels.

Souhaitons toutefois que, avide de calme, notre Lady Di nationale ne troque pas celui des lambris élyséens pour le harcèlement de hordes déchainées de paparazzi, avides de connaître la marque de son dentifrice ou ce qu’elle prend en dessert. Le calme des people est un calme précaire !

Certes, d’aucuns regretteront le temps où l’homme partait flirter avec une massue et revenait trainant son épouse par les cheveux, ou bien celui ou ces dames s’inclinaient et se sacrifiaient devant leur homme : le ménage, les enfants, la cuisine à perpétuité pendant que le mâle jouait aux dominos au café. C’était le bon temps (pour nous les mecs) mais Cecilia, après Simone de Beauvoir, en a sonné le glas. Maintenant, Président ou pas, la femme rebelle vit sa vie et impose sa loi !

Femmes opprimées, femmes agressées, femmes violentées, vous avez trouvé votre Jeanne d’arc ! Ni putes ni soumises, militantes féministes, prostituées vieillies avant l’âge, rangez-vous derrière la bannière cécilenne pour une juste revanche ! Il ne manque plus que la jonction avec Hilary Clinton et Benazir Bhutto pour boucler la boucle. Tout indique que la gente masculine va beaucoup souffrir dans les années qui viennent (heureusement que Golda Meir et Margaret Thatcher ne sont plus là !).

Personnellement, j’apprécie la vie de famille : J’écris et m’occupe de mon chien, ma femme veille sur la maison. Nous nous partageons tout, elle fait le difficile et moi l’agréable. Cela s’est imposé naturellement. Il est vrai que je suis le plus fort.

Toujours est-il que l’égalitarisme entre hommes et femmes n’est pas sans poser de problèmes. Quand je vois toutes ces séparations, ces familles monoparentales, je les plains. Travailler, s’occuper des enfants, nettoyer et le soir, harassé, ne pas même pouvoir se plaindre de son patron odieux ou du pain qui a augmenté est proprement inhumain.

Franchement, quitter un homme ou une femme dont les tics nous énervent en pensant être mieux seul, c’est souvent laisser une galère pour tomber dans une autre. Alors comment faire, comment concilier l’égalité homme-femme avec la bonne entente des couples, qui implique presque forcément que l’un s’efface devant l’autre ?

Comme nous sommes absolument incapables de la tolérance nécessaire, je ne vois qu’une solution : abolir la douteuse exclusivité du mariage que pratiquement seul l’homme pratique dans la nature. Passons à la famille « libre-service », chacun couchant avec tout le monde, l’arrière-grand-mère comme la petite dernière, le parrain comme le voisin du dessous.

D'abord cela assurerait nos retraites car la natalité regrimperait en flèche, ensuite l’humanité ne serait plus qu’une grande famille. N’est-ce pas l’idéal recherché depuis des siècles ?

LVPC

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L'auteur

Ces articles sont écrits par Christian DOUCET ccdt@cegetel.net