Rond ou ovale, le ballon est roi dans notre doux pays. Nous avons été très déçus par notre défaite en rugby. Une équipe aussi motivée, avec des Ibanez et des Pelous aussi râblés et un entraîneur aussi aguerri que Laporte, aurait du faire de la chair à pâtée de ses adversaires.
Certes le spectacle a été intéressant : les muscles faramineux des colosses ont fait rêver ces dames, les chocs dantesques des premières lignes ont fait frémir leurs compagnons. La bagarre a fait rage. Mais notre Napoléon lunettu et bavard n’a pas connu son Austerlitz. Le Blusher Old Black a dégradé sa cavalerie, le menant tout droit à Waterloo.
Quelque chose a manqué. Je ne voudrais pas faire croire que je suis un expert, mais je me demande si ce n’est pas tout simplement un peu de stratégie et de ruse. Il y avait certainement une raison pour laisser des Chabal, Dominici et autre Michalak sur le banc de touche pendant les trois quarts de chaque match alors que ce sont eux qui nous bien souvent conduit à la victoire, mais cette raison échappe au néophyte que je suis.
On peut aussi se demander si la tactique « Obelix » qui a été adoptée, et qui consiste à foncer systématiquement sur la muraille adverse au lieu de chercher à la contourner était bien adaptée, les adversaires ayant pris eux-aussi de la potion magique.
Mais la défaite ne doit pas nous faire oublier toute l’ardeur, toute la bravoure, toute l’abnégation dont nos gladiateurs ont fait preuve. Un bel exemple de solidarité et de courage qui nous a fait chaud au cœur à tous ! Félicitons-les chaleureusement.
Essais ou pas, ils nous ont fait vivre de belles pages et ont montré un exemple superbe, qui pourrait nous inspirer dans bien d’autres domaines (non, je n’ai pas parlé de la politique !).
Un dernier reproche toutefois : c’était trop pur ! Cela faisait un peu « petit pied » comparé au foot et à ses stars qui touchent des millions par jour et dont les Ferrari et autres Mazerati nous émerveillent. Pas de saccages non plus dans les tribunes ni d’invectives racistes, et même pas de dopage. On croît rêver. Comment peut-on faire du sport sérieux dans ces conditions ?
C’est d'ailleurs cela qui explique notre échec. Comment gagner avec des joueurs qui marchent à l’eau claire et qui ont du mal à finir leur mois ?
Il faut réagir. Pour préparer 2011, un verre de potion belge avec une larme d’EPO à chaque repas, 10 000 € par mois et 1 000 000 € par essai. Nom d’un petit bonhomme en bois, nommez-moi entraîneur, on va voir ce qu’on va voir !
LVPC
Certes le spectacle a été intéressant : les muscles faramineux des colosses ont fait rêver ces dames, les chocs dantesques des premières lignes ont fait frémir leurs compagnons. La bagarre a fait rage. Mais notre Napoléon lunettu et bavard n’a pas connu son Austerlitz. Le Blusher Old Black a dégradé sa cavalerie, le menant tout droit à Waterloo.
Quelque chose a manqué. Je ne voudrais pas faire croire que je suis un expert, mais je me demande si ce n’est pas tout simplement un peu de stratégie et de ruse. Il y avait certainement une raison pour laisser des Chabal, Dominici et autre Michalak sur le banc de touche pendant les trois quarts de chaque match alors que ce sont eux qui nous bien souvent conduit à la victoire, mais cette raison échappe au néophyte que je suis.
On peut aussi se demander si la tactique « Obelix » qui a été adoptée, et qui consiste à foncer systématiquement sur la muraille adverse au lieu de chercher à la contourner était bien adaptée, les adversaires ayant pris eux-aussi de la potion magique.
Mais la défaite ne doit pas nous faire oublier toute l’ardeur, toute la bravoure, toute l’abnégation dont nos gladiateurs ont fait preuve. Un bel exemple de solidarité et de courage qui nous a fait chaud au cœur à tous ! Félicitons-les chaleureusement.
Essais ou pas, ils nous ont fait vivre de belles pages et ont montré un exemple superbe, qui pourrait nous inspirer dans bien d’autres domaines (non, je n’ai pas parlé de la politique !).
Un dernier reproche toutefois : c’était trop pur ! Cela faisait un peu « petit pied » comparé au foot et à ses stars qui touchent des millions par jour et dont les Ferrari et autres Mazerati nous émerveillent. Pas de saccages non plus dans les tribunes ni d’invectives racistes, et même pas de dopage. On croît rêver. Comment peut-on faire du sport sérieux dans ces conditions ?
C’est d'ailleurs cela qui explique notre échec. Comment gagner avec des joueurs qui marchent à l’eau claire et qui ont du mal à finir leur mois ?
Il faut réagir. Pour préparer 2011, un verre de potion belge avec une larme d’EPO à chaque repas, 10 000 € par mois et 1 000 000 € par essai. Nom d’un petit bonhomme en bois, nommez-moi entraîneur, on va voir ce qu’on va voir !
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